Au cours du week-end dernier, place Émilie-Gamelin, il y avait le Festival international des Nuits d’Afrique. J’ai capté deux belles leçons de vie que je voudrais partager. Il est si rare de voir la beauté tranquille de la paix et de l’innocence régner place Émilie-Gamelin! Et tout le mérite en revient au Festival et à leurs organisateurs à qui je dédie ce simple rappel.
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Le language des enfants… Superbe, Pierre!
Catherine
Merci. En effet, leur langue et le geste sont simples, directs et francs. De belles qualités.
Pierre R.
Pierre,
La Place Gamelin est-elle à l’ordinaire un lieu de chahut ou de violence ?..
RV
C’est une place qui se voudrait un carrefour des arts et un carrefour de rencontres. Sauf qu’en dehors des événements spéciaux, qui imposent autour de la place Émilie-Gamelin un encerclement de sécurité, les rencontres ne sont pas toujours celles que nous souhaiterions. Hélas! Et quoique portant le nom d’une grande religieuse, la place Émilie-Gamelin ne fait pas le commerce de chapelets et médailles. C’est un tout autre commerce qu’on y pratique.
Pierre R.
Pierre,
C’est fou comme les enfants ont le rythme dans le sens.
Par contre, pour nous, certaines musiques ne passent plus dans nos préférés. Et, là, on découvre tout à coup qu’on a vieilli.
L’enfoiré
Réflexion très juste. Je reste fasciné par la capacité des enfants de s’adapter aux rythmes qu’ils entendent. L’apprentissage est rapide, voire fulgurant. Si je mettais toute l’énergie que les enfants consacrent aux rythmes qu’ils entendent, je serais étendu, raide, au sol, épuisé. 😉
Pierre R.
Si je comprends bien c’est « Place du rêve en poudre », alors…
RV
Tout à fait. Place Émilie-Gamelin se voulait un lieu de rencontres et d’échanges culturels. À l’exception des périodes de festivals en été, place Émilie-Gamelin est un centre d’accueil plein air. On vient y dormir, se soulager, transiger, commercer, etc. Place Émilie-Gamelin est le miroir du malaise d’une société, comme Montréal, à réaliser l’ampleur de la misère humaine qui dort dans les rues, sans toit ni loi.
Pierre R.