
Ancien réservoir d'eau aménagé, le carré Saint-Louis, nommé d'abord Saint-Jean-Baptiste lors de son inauguration en 1851, devient, en 1880, un parc public
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La superficie du Carré Saint-Louis est de 1,3099 hectares. L’origine du toponyme actuel du square demeure obscure. D’une part, il pourrait trouver son origine du quartier où il est situé, lequel tire son nom du faubourg, le faubourg le tenant lui, du Coteau Saint-Louis (citadelle) dans la vieille ville. Le buste d’Émile Nelligan est l’œuvre de Roseline Granet. « Le buste semble moulé d’un même geste, de la chevelure du modèle jusqu’à ses épaules, traduisant une identité unie, fondue, réconciliée. Tout indique l’ardeur et la délicatesse de Nelligan, sa mélancolique jeunesse », pouvons-nous lire sur un site de la ville de Montréal, l’Art public à Montréal.

Cette fontaine, qui date de l'époque victorienne, en fonte de fer, est située au centre d'un grand bassin peint dans le square Saint-Louis

En plus d'Émile Nelligan, les poètes Gaston Miron et Gérald Godin, le cinéaste Gilles Carle, le pianiste André Gagnon ont vécu dans le quartier

À une certaine époque, l'élite de la bourgeoisie de la société canadienne-française résidait dans ce quartier huppé

Octave Crémazie se réfugia en France. Il vécut, à Paris, pauvre et isolé, sous le nom de Jules Fontaines. Il mourut au Havre le 16 janvier 1879