Je garde le moral. J’ai préparé soigneusement ce 28ième jour de février. Jour de mon soixante-cinquième anniversaire de naissance. Je le veux plein de couleurs et d’optimisme. J’en viens même à réaliser, au bout de mon âge, que Guitry, au fond, avait largement raison, dans sa vieille sagesse : « Avec tout ce que je sais, on pourrait faire un livre… il est vrai qu’avec tout ce que je ne sais pas, on pourrait faire une bibliothèque ». Mon optimisme me dit qu’il me faudra encore cent ans pour terminer l’œuvre de ma vie, ma bibliothèque.
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À soixante-cinq ans, on retourne aux sources parce que le parcours est plus long que celui à venir. Guitry disait : On est un peu l'esclave des rêves qu'on a faits

Parfois les couleurs de la vie sont sombres. Parfois c'est la vie elle-même qui assombrit les couleurs 😉

En regardant ce cône, je revois le promeneur Rousseau qui disait que la jeunesse est le temps d’étudier la sagesse ; la vieillesse est le temps de la pratiquer

La seule réalité devant laquelle je reste inconsolable après soixante-cinq ans d'optimisme, Revenu-Canada ;- ) L'ogre fisc a l'appétit du lion envers les uns, mais la sobriété du chameau à l'égard des autres (Paul Morand)

Et puis il y a aussi Pascal, un ancien, qui a dit que l'amour n'a point d'âge; il est toujours naissant. Les poètes l'ont dit