
Leur vol espiègle, leur gazouillis, quelques coups d'ailes bien sentis nous invitent à croire à l'arrivée imminente du printemps
J’aime croire que la présence en plus grand nombre de ces petits oiseaux autour de moi est annonciatrice de l’arrivée imminente du printemps. Je cède au charme des moineaux. Je n’y peux rien. Je craque à leur vol rapide, aux battements d’ailes si véloces qu’ils défient la vitesse du son 😉
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Je l’ai déjà dit. Nous rêvons de ce que nous ne voyons pas et nous ignorons ce que nous voyons. L’hiver en fait les frais. Éphémère saison. Éphémère sensation. L’hiver est sans doute la saison la plus ingrate dans nos estimations et nos appréciations. Mais je me réconcilie avec l’hiver lorsque je vois tournoyer autour de moi ces moineaux qui distillent la joie au compte-goutte. Devant leur fragilité, ai-je déjà dit, je cède. Je voudrais les tenir dans mes mains pour les réchauffer. J’ai en tête les paroles de cette chanson de Jacques Brel qui m’ont hanté très longtemps : « Il est vrai que parfois – Près du soir les oiseaux – Ressemblent aux vagues – Et les vagues aux oiseaux – Et les hommes aux rires – Et les rires aux sanglots » (La ville s’endormait).