Samedi, grande sortie en compagne de mon ami Marc et de son fils Marc-André. Nous avons rendez-vous avec les papillons. En plein hiver. En cette Année internationale de la diversité biologique, nous avons accepté l’invitation des Museums nature de Montréal à « contempler la beauté, la fragilité et la grande diversité des papillons du monde entier, pour ainsi entrer en relation avec la nature et mieux la connaître, la comprendre et la protéger ». La thématique annuelle Sous les ailes de la biodiversité entend « mettre en scène la fascinante histoire de notre planète, expliquer le cycle de vie des papillons, leur coévolution avec les plantes et leurs stratégies d’adaptation ». L’événement se déroulait ce samedi dans la grande serre du Jardin botanique dont la température s’élève jusqu’à 29oC. Place à nos amis, les papillons.
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Les papillons sont généralement plus actifs en matinée, lorsque le ciel est ensoleillé et lors de certains changements de pression atmosphérique

Le déclin de papillons dans une zone donnée est liée à celui de la biodiversité. La présence de papillons serait donc un bon indice de mesure de la biodiversité

Les papillons vivent en moyenne un mois. Depuis leur apparition sur Terre, les papillons et les plantes entretiennent un rapport très étroit : en fait, ils sont indispensables l’un à l’autre

Les deux tiers des espèces vivantes (1,8 million d’espèces) sont des insectes (1 million d’espèces) et qu’environ 175 000 espèces d’insectes (et peut-être jusqu’à 500 000) sont des papillons

Dès sa sortie de l’œuf, la chenille dévore les feuilles pour accumuler l’énergie nécessaire à sa croissance et à sa métamorphose. Lorsque ces feuilles sont toxiques, comme l’asclépiade ou la passiflore, la chenille elle-même, puis le papillon, deviennent toxiques pour leurs prédateurs

C’est grâce aux récepteurs chimiques qui se trouvent sur ses antennes, ses pattes et le bout de son abdomen que la femelle arrive à détecter sa plante de prédilection, où elle ira pondre ses oeufs

D’abord apparurent les plantes terrestre (il y a 420 millions d’années); puis les premiers insectes (400 millions d’années); ensuite, les dinosaures (230 millions d’années), suivis de près par les papillons, de nuit (190 millions d’années), puis les papillons de jour (70 millions d’années)

Le plus vieux fossile connu de papillon remonte à 190 millions d’années : c’est l’empreinte d’un fragment d’aile qui, étudiée au microscope électronique, a révélé la présence d’écailles et d’un patron de venation typique des insectes de l’ordre des lépidoptères

le taux d’extinction des espèces s’est récemment multiplié par 1 000 dû aux activités humaines (pollution, surexploitation des espèces, etc.)

Dans la grande serre de « Papillons en liberté », des papillons de Madagascar côtoient des espèces du Costa Rica, des Philippines, de Chine, de Malaisie

Dans la serre de Papillons en liberté, il est possible d’observer une cinquantaine d’espèces de papillons. C’est beaucoup, mais tout de même très peu quand on considère la biodiversité des papillons tropicaux

L'Insectarium se veut d'abord et avant tout un lieu d'éveil et de sensibilisation au monde des insectes, parce que leur rôle est essentiel pour l'équilibre écologique de la planète
Source des informations : Insectarium de Montréal