
Se trouvera-t-il, un jour, un ange qui enseignera aux hommes et aux femmes le respect des vieilles pierres?
Suis-je trop vieux pour aimer l’art moderne? Et pour élargir la question, je pourrais m’interroger sur le fait que je préfère l’architecture des vieilles pierres à celle de l’art moderne. Je n’y peux rien. Cette préférence ne me fait pas sombrer pour autant dans un passéisme insurmontable. Je vous rassure. Toujours est-il que j’aime les vieilles pierres. Pour leur histoire. Pour leur grande discrétion. Pour leur disposition dans le plan d’architecture d’une maison ou d’un immeuble. Parfois leur caractère rustre ennoblit l’immeuble ainsi vêtu de ces vieilles pierres des champs ou de ces robustes blocs taillés par une main de maître. Ces tailleurs vivent d’une tradition séculaire maintes fois retransmise. Et les vieilles pierres en arborent la signature de l’excellence. Et puis, au-delà de ces tailleurs de pierres, il y a cette vérité énoncée par Goethe selon laquelle on peut aussi bâtir quelque chose de beau avec les pierres qui entravent le chemin. J’aime vraiment les vieilles pierres. Vous vous en doutez bien.
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À l'intérieur de ces murs ancestraux se répètent des traditions de valorisation de l'art par des expositions et des vernissages

Le Québec est un peuple jeune qui se sent malhabile avec la gestion de son histoire et de ses traditions

Tel John Young qui semble veiller sur les vieilles pierres, les générations futures porteront-elles le même regard sur celles-ci?

Dans un monde où règne l'éphémère, la patience deviendra-t-elle la nouvelle forme de patriotisme pour sauver notre patrimoine et notre culture?

L'architecture moderne ne devrait pas avoir vocation de porter ombrage à l'architecture traditionnelle