En juin dernier, je présentais aux lecteurs l’arrondissement Outremont. C’est un quartier huppé. Autant l’architecture que l’aménagement urbain rendent très agréables la fréquentation et l’habitat dans cet arrondissement. Deux rues ont profondément marqué la vie de Montréal et des municipalités voisines : Bernard et Laurier. Haut lieu de la gastronomie, des boutiques branchées et de la vie culturelle, ces rues sont fréquentées par un jet-set local et étranger. Samedi, donc, il faisait beau. Contrairement à dimanche, plutôt exécrable. Je décide donc de me rendre, dans ma promenade quotidienne, jusqu’aux rues Bernard et Laurier. Voici un bref compte-rendu de cette magnifique journée.

Difficile d'ignorer la paroisse Sainte-Madeleine d'Outremont, construite en 1925 selon les plans des architectes Donat-Arthur Gascon et Louis Parant

L’avenue Bernard est bordée d’édifices de style datant du début du siècle. Et, fait singulier, quelques terrasses sont ouvertes pour le plus grand plaisir des outremontais et montréalais 😉

Je me dirige maintenant vers la rue Laurier, sans omettre de prendre une photo de l'église Saint-Viateur
Tout n’est pas, cependant, rose dans l’arrondissement Outremont. Les relations entre la communauté francophone et la communauté juive hassidique sont particulièrement houleuses. Pour en connaître un peu plus sur ces relations, je vous invite à lire cet article de Pierre Szalowski, chroniqueur à l’Express d’Outremont, et ce blogue de la conseillère municipale de l’arrondissement d’Outremont, Céline Forget.

C'est dans cette magnifique maison que réside le Centre de recherche Lionel-Groulx (CRLG), lieu de documentation et de recherche sur l'histoire de l'Amérique française
Le Centre de recherche Lionel-Groulx, organisme sans but lucratif constitué par lettres patentes le 11 août 1976, a pour objet de « promouvoir l’étude et la recherche sur l’histoire du Canada français, de l’Amérique française et du Québec en particulier ». Cette mission émane directement de celle de la Fondation qui lui a donné naissance, le Centre étant en quelque sorte l’un des moyens que s’est donnés celle-ci pour réaliser ses objectifs. Fondée en 1956 par Groulx lui-même et quelques mécènes dans le but d’assurer la survie financière et la pérennité de l’Institut d’histoire de l’Amérique française (IHAF) et de la Revue d’histoire de l’Amérique française (RHAF), également créés par Lionel Groulx en 1946 et 1947 respectivement, la Fondation a en effet pour but de « favoriser l’étude de l’histoire du Canada français et de tout le fait français en Amérique », ainsi que de « promouvoir l’avancement et la diffusion de la science de l’histoire ».

Enfin, rue Laurier. Après un copieux petit déjeuner, je vais me faire plaisir en dégustant un café-crème et un chocolat chez... Juliette
Est bien pris qui croyait prendre. Si si. Vous pouvez apercevoir, dans la vitrine, le reflet de ma silhouette. Après Alfred, il y a Pierre R. 😉 Coquetterie cinématographique.
Pierre
Montréal est une ville très plaisante où il doit faire bon se promener et les terrasses sont déjà bien invitantes pour un début de printemps. C’est bon signe.
Je suis heureuse de découvrir un nouveau quartier avec de splendides édifices et aussi le « chocolat chez Juliette »… sourires! Je suis très gourmande.
Je vous remercie pour les liens qui sont toujours instructifs.
Un air de printemps flotte au travers de vos très belles photos. C’est un enchantement.
Denise
Désolé du retard à répondre à votre commentaire. Il est vrai que le quartier Outremont est un arrondissement intéressant. Ancienne ville indépendante de Montréal, Outremont fait maintenant partie du grand Montréal métropolitain. Les rues Bernard et Laurier, et l’ensemble de l’arrondissement, sont des lieux de rendez-vous fort fréquentés, autant en semaine que les week-ends.
Pierre R.
Pierre,
Ce coq a veillé sur mon enfance et mon adolescence…
J’y suis encore allée il y a quelques mois… avant d’aller chercher des gâteries chez Juliette.
Lali
Je me doutais bien que nous avions en commun la fréquentation de la Rotisserie Laurier qui a connu en d’autres lustres ses heures de gloire.
Pierre R.