
Fondés en 1909, les Canadiens de Montréal sont la plus vieille équipe de hockey au monde toujours en activité sans interruption. Ce club est surnommé affectueusement la Sainte-Flanelle par les supporters du Québec
Selon le site historique des Canadiens de Montréal : « Après la fondation du club en décembre 1909, le joueur, entraîneur et gérant Jack Laviolette, ne dispose que d’un mois pour recruter la quinzaine de joueurs qui formera la première édition des Canadiens de Montréal. Les Canadiens disputent leur premier match au sein de la Ligue canadienne de hockey le 5 janvier 1910. Ils l’emportent par la marque de 7 à 6, mais le résultat n’a aucune incidence. Les Canadiens joignent quelques jours plus tard les rangs d’une nouvelle ligue en émergence, l’Association nationale de hockey ».
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)

Le 4 décembre 1909, deux jours après la création de l’Association nationale de hockey, les Canadiens voient le jour. Outre les Canadiens, le nouveau circuit compte également des formations à Renfrew, Haileybury et Cobalt en plus des Wanderers de Montréal
Selon le site historique des Canadiens de Montréal : « L’origine de la coupe Stanley remonte à 1893, lorsque le Gouverneur général du Canada, Lord Stanley of Preston, prend l’initiative de remettre un trophée à l’équipe de hockey amateur championne au Canada. Jusqu’à la création de l’Association nationale de hockey en 1909, la coupe est donc l’affaire exclusive des équipes amateurs. Même si le Club de hockey Canadien n’a pas encore vu le jour, la coupe fait régulièrement son tour dans la métropole à cette époque alors que les équipes du Montreal Hockey Club, des Victorias de Montréal et des Shamrocks de Montréal remportent plusieurs championnats ».

Ce n’est qu’à partir de la saison 1926-1927 que la coupe Stanley, emblème suprême du hockey, est octroyée à l’équipe championne des séries éliminatoires de la Ligue nationale de hockey

Entre 1909 et 1916, le nom de l'équipe de hockey francophone de Montréal est passé de « Club Canadien », « Club Athlétique Canadien » et, finalement, à « Club de Hockey Canadien » lors de son entrée dans la LNH

1942 marque l'arrivée du grand Maurice Richard avec le Canadien. Il est jumelé à Toe Blake et Elmer Lach pour former la « Punch Line »

Fin de saison 1954-1955, Hal Lycoe frappe accidentellement Maurice Richard. Voulant rendre son coup au joueur de Boston, le Rocket, ainsi surnommé par les francophones, frappe malencontreusement le juge de ligne, Cliff Thompson. Clarence Campbell, président de la ligue, expulse pour le reste de l'année Maurice Richard. Dans la nuit du 17 mars 1955, les Montréalais déclenchent une émeute pour protester contre cette décision

Au cours de son séjour de deux ans avec les Remparts de Québec, Guy Lafleur a eu à son actif 233 buts et 146 passes en 105 matchs

Avec les Canadiens de Montréal, Guy Lafleur gagna 4 coupes Stanley, 3 trophées Art Ross, 2 trophées Hart et 3 trophées Lester B.Pearson

« Un véritable sanctuaire est désormais aménagé aux abords du Centre Bell - la Place du Centenaire -, où l'on peut déambuler entre les stèles évoquant les numéros retirés de joueurs célèbres, les bronzes des plus grands héros du club, 100 plaques qui évoquent les plus grands moments de l'histoire des Canadiens, le tout sur un sol pavé de 20 000 briques personnalisées qui portent la voix d'autant de partisans-donateurs » - (Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française)

« Depuis maintenant un siècle, les Canadiens de Montréal ont développé une identité qui les a fait passer du statut de simple équipe de hockey à celui de puissante icône culturelle, qui se compare - voire s'identifie - à une sorte de religion populaire » - (Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française) »

Selon l'anthropologue Johan Huizinga, les enceintes sportives répondent aux mêmes règles que les lieux de culte (Encyclopédie du patrimoine culturel de l'Amérique française)
Selon l’Encyclopédie du patrimoine culturel de l’Amérique française : « Au cœur de chaque religion se situe la croyance en un pouvoir de transformation supérieur, une source sublime ou un panthéon de divinités avec lesquelles le croyant a une relation personnelle par la prière et les expériences religieuses – dont certaines peuvent être qualifiées de miracles. Les partisans des Canadiens ne sont pas loin de considérer leurs joueurs favoris comme des demi-dieux ou des faiseurs de miracles. Les années où la Coupe Stanley ne revient pas à la place qui, selon eux, lui est due, c’est-à-dire dans le temple de l’équipe à Montréal, on assiste à une saison estivale faite d’amertume et de repentir. Des prières pour une sélection judicieuse des nouveaux joueurs, voire des libations parfois abondantes, sont offertes aux dieux du hockey, afin d’en obtenir les grâces et la faveur divine pour la prochaine saison ».

Selon Influence Communication, la série des cinq victoires du Canadien de Montréal se situait au Top 5 de l'actualité au Québec, avec un poids médias de 2,10%, pour la semaine du 9 au 15 mars. La situation en Haïti demeurait pour sa part au cinquième rang, avec 0,58% de poids médias
On lui a fait quoi à M. Chantelois ? Il parle de sport ? Avec passion et exhaustivité ? Alors pour une surprise, c’est une surprise ! 😉
Le hockey a beau être quasi inconnu en France, je suis sensible au Canadien, emblème et mémoire de Montréal, unique club francophone (enfin en théorie) de la fameuse NHL. C’est un peu idiot sans doute de ma part mais je suis content quand il gagne. Un peu comme lorsque le club de « soccer » de Sochaux, que je supportais fiévreusement enfant, gagne ici (alors que ce sport de ballon rond brutal et injuste m’indiffère désormais).
Merci Pierre pour cet historique, et pour ces photos ô combien révélatrices de la passion pour le Tricolore. Et au moins, à ce que je sache, les supporters ne se tuent pas entre eux, contrairement à ceux du PSG en France…
Pierre
N’étant pas fan de hockey, j’ai tout de même beaucoup apprécié votre documentaire, vos photos et les sculptures des hockeyeurs.
Je pense que la Municipalité de Saint-Donat est fière de son seul club de hockey. De plus, l’extérieur du Pub est très joli comme un « chalet suisse » peut-être? sourire!
Merci Pierre pour votre bel article.
Pierre
J’aime beaucoup cette nouvelle mise en page. Bonne idée.
Souvenirs, souvenirs…
Il fut un temps où même Lali aimait passionnément le hockey.
Preuve ici :
http://lali.toutsimplement.be/?p=174
À toutes et à tous
Avant de remercier tout un chacun, je voudrais préciser qu’en date du 29 mars 2010, la Sainte-Flanelle a atteint un record de plus de 770 visiteurs. Sincères remerciements.
RV
Je savais bien que je toucherais une corde sensible du spécialiste du sport et un fin connaisseur de la Sainte-Flanelle. Puisse ce club francophone (enfin en théorie) se rendre jusqu’aux éliminatoires!
Denise
Ne vous inquiétez pas. Vous avez devant vous un amateur très éloigné des sportifs spécialistes du jeu de Hockey. 😉
Lali
Intéressant ce lien et votre fidélité au grand Pete.
Pierre R.
Pourquoi on appelle le club Sainte Flanelle?
Merci!
M.Guérin
Bonjour Marthe
Bonjour Marthe
Merci de votre visite.
En raison notamment de leur chandail qui est vue comme une flanelle, cette étoffe mince de laine plucheuse, tissée un peu lâche. Comme l’indique une recherche de l’Université de Montréal : Depuis maintenant un siècle, les Canadiens de Montréal ont développé une identité qui les a fait passer du statut de simple équipe de hockey à celui de puissante icône culturelle, qui se compare – voire s’identifie – à une sorte de religion populaire. D’où l’expression populaire : la Sainte-Flanelle, vénération au chandail des CH.
Pierre R.
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