(N’oubliez pas de cliquer sur l’image. Les États-Unis ne sont pas le Québec et le Québec n’est pas les États-Unis. Laissons à Stephen Harper le soin de défendre le pétrole de l’Ouest canadien.)
Selon le quotidien Le Devoir : « La ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Nathalie Normandeau, espère bien rassurer tout un chacun en déposant cet automne un projet de loi « costaud » pour encadrer une industrie qui a agi jusqu’à présent sans qu’aucun débat public ait eu lieu. La ministre insiste d’ailleurs pour dire que l’extraction des hydrocarbures ne peut se faire « à n’importe quel prix ». Mais sa ligne de pensée est sans équivoque. « Il y a là pour le Québec un rendez-vous qu’il ne peut pas manquer, a-t-elle lancé en entrevue au Devoir. Dans le cas des gaz de schiste, si on réussissait à mettre en valeur 25 % de tout le potentiel qui existe dans les basses terres du Saint-Laurent, on arriverait à combler nos besoins pour les 200 prochaines années ».
Selon le National Center for Atmospheric Research de Boulder, la marée noire pourrait atteindre l’océan Atlantique en juillet. Le pétrole devrait entrer dans l’Atlantique d’ici environ 30 jours, et s’étendre ensuite rapidement le long de la côte est des États-Unis, « si le courant circulaire est dans une configuration habituelle », indique le NCAR (Voir Le Monde, France).
Quel prix le Québec devra-t-il payer pour avoir droit à cette exploration miraculeuse? « L’existence d’une géologie favorable en Gaspésie, le long de la vallée du Saint-Laurent ainsi que dans les zones marines de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent constitue l’un de ces atouts », souligne le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF).
Non merci monsieur Jean Charest. Nous ne voulons pas de cela