
Le jour tombe. Un grand apaisement se fait dans les pauvres esprits fatigués du labeur de la journée; et leurs pensées prennent maintenant les couleurs tendres et indécises du crépuscule (Charles Baudelaire)
Que dire sinon que j’aime le crépuscule. J’y suis plus sensible. Est-ce l’âge? Je ne m’en éloigne plus. Je m’en rapproche, plutôt. Je dirais que, avec l’âge, les rêves s’allongent comme des crépuscules. Tout prend, à mesure qu’on vieillit, l’allure du souvenir, même le présent, disait Marcel Jouhandeau (Réflexions sur la vieillesse et la mort – 1956). Et le souvenir se perd dans le crépuscule parce que le présent s’estompe. Il s’estompe dans les âges de l’absence.
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C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas (Victor Hugo)

L'Univers m'embarasse et je ne puis songer que cette horloge existe et n'ait point d'horloger (Voltaire)