Le photographe : « Bonjour Sam »
Sam : « Bonjour le photographe » – « Pourquoi cette visite? »
Le photographe : « Pour voir comment tu vas? Et ta santé? »
Sam : « Tu me vois tous les jours. Et c’est aujourd’hui que tu me demandes si je vais bien? Tu te sens généreux? »
Le photographe : « Je suis curieux, simplement. Tu connais ma curiosité? »
Sam : « Puisque tu t’intéresses à moi, m’as-tu apporté des cacahuètes? »
Le photographe : « Non. Je n’avais pas prévu faire un arrêt. Désolé. »
Sam : « Tu dois bien manger des cacahuètes, comme tes semblables? »
Le photographe : « Oui mais elles sont trop salées. Mon cholestérol ne supporterait pas »
Sam : « Il doit bien y avoir des cacahuètes qui ne sont pas salées? »
Sam : « Je m’en doutais bien. Tu prends des photos de moi, tu suscites des commentaires de tes lecteurs et de tes lectrices, et qu’est-ce que j’ai en retour? Pas l’ombre d’une cacahuète, salée ou pas. »
Le photographe : « Je sais bien. Je suis encore une fois désolé »
Sam : « Écoute le photographe. Permets-moi de te préciser une petite chose. Tu vois mes pattes? Je m’en sers pour me nourrir et me défendre. Savais-tu que je ne peux prendre entre mes pattes qu’une seule cacahuète? Une seule. Il m’en faut beaucoup pour me tenir en santé. Imagine-toi maintenant le temps que je mets à dénicher cette cacahuète que je pourrai tenir entre mes pattes. Remercie tes lecteurs et tes lectrices. Et dis-leur qu’une cacahuète vaut mille compliments. »

Sam est un coriace. Il voit plein de séducteurs à longueur de journée qui n'hésitent pourtant pas à libérer les chiens pour les distraire
Sam : « Tu reviendras? »
Le photographe : « Oui. Et je ne manquerai pas de transmettre ton commentaire à mes lecteurs et lectrices. Et lors de ma prochaine visite, je viendrai les poches pleines de cacahuètes. »
Sam : « Contente-toi d’en mettre une seule dans ta poche. Et pas salée, je t’en prie. Je saurai alors qu’elle ne sera que pour moi. Bon, je dois poursuivre ma quête alimentaire. Je te salue, le photographe. »
j’ose à peine commenter – Sam va pas être content – peut-être si je dis que la cacahuète unique pour savoir alors qu’elle n’est que pour lui m’a fait penser à Saint Exupéry et à la rose. Est ce que ça pourrait lui plaire ? et si je dis que je lui envie sa fourrure ?
Brigetoun
Il y a certainement eu des influences… mais mange-t-on une rose? On la regarde, on l’admire, on l’aime. Une cacahuète? Non salée? Sam m’aurait-il caché être un lecteur de Saint-Ex ? 😉
Ça m’parle cette conversation.
Antoine n’a-t-il pas dit: « Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé » ?
Est-ce vrai que Sam travaille pour des pinottes?
Puff
Antoine avait raison. Et je crois que je vais m’assurer d’avoir dans le fond de ma poche une cacahuète qui n’est pas salée. Bon. Je cours faire des emplettes 😉
Pierre
Petit Sam est de retour. Je suis très heureuse. Il est absolument adorable lorsqu’il tient sa cacahuète. J’aime son oeil vif.
Je souris en lisant ce joli dialogue et je savoure vos superbes photos de Sam pris sous tous les angles. Que du bonheur 🙂
Sam, je suis certaine que le photographe t’apportera la prochaine fois une cacahuète non salée. Il n’a qu’une parole 😉
Denise
Eh oui! Je devrai tenir parole. Sam s’est laissé apprivoiser… et je me dois d’être responsable comme me le rappellent gentiment lecteurs et lectrices 😉
Si Sam mange des roses dimanche prochain, tout s’éclairera d’un sens nouveau (ou pas d’ailleurs :-))
Cjeanney
Au nombre de Sam dans nos parcs, je remercie la nature qu’il n’ait pas encore de propension à dévorer les roses… que nous resterait-il à admirer? 😉
Monsieur Chantelois, si vous continuez à apitoyer vos lecteurs avec ce genre de sujet je porterai plainte pour plagiat.
Signé Walt Disney.
Monsieur Disney
Pour l’amour de nos petits animaux et pour notre ami, commun à toutes et tous, Sam, please, my dear monsieur Dysney, don’t be so mad with me. Thank you. Merci
OK, ça va pour cette fois (je mets au défi n’importe lequel de vos lecteurs : qui a réussi à faire écrire Pierre en anglais hein ! Qui ? Ben c’est moi nananère, heu !!) 😉 🙂
RV
Oui c’est vrai. Mais une fois n’est pas coutume… 😉