Montréal a consacré plus de six millions de dollars, en 2009, à réparer les dégâts causés par les tags sur les immeubles, dans les rues et dans le métro. La police a le mandat de se montrer répressive contre les taggeurs. Un jeune pris en flagrant délit de tag peut être passible d’une amende de 5000$ et d’un casier judiciaire. Et le printemps, les citoyens remarquent avec plus d’acuité ces tags dans les rues de la ville. Et il y a débat. Qui se répercute aussi du côté anglophone. Est-ce un acte citoyen de la part des jeunes qui veulent démocratiser leur art de la rue? Merci
(N’oubliez pas de cliquer sur les images pour les agrandir)
je ne comprends pas : ils s’effacent en hiver ? ou ne sont pas assez accentués pour être vus quand lumière n’est pas grande.
Je n’ai rien contre eux, sauf ceux qui viennent ici se poser sur des fresques, et là si je pouvais faire qu’un éclairage les dissimule…
Brigetoun
Désolé j’aurais dû être plus clair. J’ai ajouté un court texte de présentation qui rendra le propos plus limpide. Merci.
Pierre
Vous avez raison de soulever ce problème. Je trouve désolant de voir des tags presque à chaque rue chez nous aussi, sur les bancs dans les parcs, sur les splendides portails de parcs ou maisons habitées. Partout! C’est du vandalisme surtout que les commerçants et habitants n’ont rien demandé. De plus, cela coûte une fortune pour nettoyer avec des produits spéciaux.
Il est bien regrettable que ces taggeurs ne soit pas plus souvent pris sur le fait.
Merci Pierre pour votre reportage.
Denise
Le débat a envahi les tribunes téléphoniques. Doit-on ou non interdire les tags, qu’il faut différencier des œuvres murales qui ont souvent fait l’objet de commandes spécifiques. Cela est de plus en plus désolant. 😉
Pierre,
Du tac au tac, je dirais… sans jeu de mots….
En fait, il y a tag et tag. Il y a des volontés de nuire en badigeonnant une façade de signatures sans essences et de véritables œuvres d’art. J’en avais déjà effleuré le sujet, mais j’y reviendrai.
J’ai commencé à rassembler nos tags sur les murs en photos.
L’enfoiré
Vous avez raison. Les tags sauvages n’ont pour seul but que de délimiter des territoires. Les bleus contre les rouges, les X contre les Y, et quoi encore. Nuire en badigeonnant… très juste.
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