
Devant la bibliothèque de la ville, il est bon de se rappeler qu'en 1880, un officier du Canadien Pacifique, impressionné par l'abondance des rosiers sauvages, décide de donner à la région le nom de Rose, en y accolant le suffixe mere, vieux mot angtlo-saxon signifiant marais

Et c'est devant la gare de la municipalité que nous rappellerons l'arrivée des grandes familles anglaises, les Skelton, les Earl et les Blachford qui établissent, au début du vingtième siècle, leur résidence d'été à Rosemère
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La ville depuis quelques années se développe pour le meilleur et pour le pire. Restent encore quelques signes de bon goût

Avec la création en 1990 d'un comité permanent de l'environnement, composé entre autres de citoyens, la ville reçoit un premier prix provincial pour son caractère champêtre

Mon guide et ami Francis a eu la gentillesse de me guider vers ces coins champêtres de la ville. Très peu pour moi le développement commercial et anarchique de Rosemère

C'est dans ces lieux que j'ai ressenti pour la première fois cette année les premiers effleurements de l'été

À la vue de cette nature luxuriante et généreuse, plus que naissante, j'ai cru un instant que l'été était déjà là

Je tiens pour privilégié de voir ces arbres tremper leurs pieds endoloris dans les étangs improvisés