
Le temps qu'il fait est si imprévisible que j'ai profité de la première journée ensoleillée pour me rendre à la montagne. En 1875, la Ville confie à un architecte paysagiste renommé, Frederick Law Olmsted, l’aménagement des 200 hectares de terrain qu'elle a acquis par expropriation. Le parc du Mont-Royal est inauguré le 24 mai 1876

Le mois de mai a été marqué sous le sceau de « Mois du Mont-Royal », une initiative des Amis de la montagne. La maison Smith, à l’ entrée du parc, est l'un des rares vestiges du passé rural et agricole de la montagne
(N’oubliez pas de cliquer sur les images pour les agrandir)

L'exposition au sous-sol de la maison Smith relate les grandes étapes géologiques du sous-sol de Montréal. Le Mont-Royal, contrairement à la croyance populaire, n'est pas un volcan mais un massif rocheux formé sous terre et exhumé par des millions d'années d'érosion

Kondiaronk (1625-1701), chef des Hurons des Grands Lacs, consacre les dernières années de sa vie aux démarches diplomatiques en vue d'établir une paix générale entre les Français, leurs alliés amérindiens et les Iroquois. Il est l'un des principaux artisans de la Grande Paix de Montréal signée quelques jours après sa mort

En ce rare jour ensoleillé, j'ai voulu souligner ainsi le travail des Amis de la montagne pour la protection et la sauvegarde de ce patrimoine exceptionnel
Pour en savoir plus, je vous invite à visiter le site des Amis de la montagne dont la mission et la passion font du parc du Mont-Royal un lieu protégé et un patrimoine exceptionnel de Montréal. Les sources documentaires ont été puisées dans le cadre de l’exposition sur le parc du Mont-Royal à la maison Smith. Les photos ont été prises le 25 mai 2011. Les œuvres sont protégées par le droit d’auteur. Toute reproduction en tout ou en partie nécessite l’autorisation expresse de l’auteur.
il est vraiment superbe (et j’aime les proportions et la nette franchise de la maison Smith)
Brigetoun
Le Mont-Royal est comme le fleuve Saint-Laurent : deux phares indispensables pour le bien-être de notre ville 😉
Je trouve qu’il est bien fringant pour son âge 😉 !
Lautreje
135 ans. C’est encore l’adolescence. Et notre parc est – comme vous le dites si bien – fringant et bien fréquenté 😉
Pierre
Quel beau reportage sur le magnifique parc du Mont Royal.
La vue depuis le Belvédère Kondiaronk est à couper le souffle et marcher dans ce parc, j’imagine est un grand bonheur 😉
Le plan d’eau est une belle invitation pour en faire le tour à pied. Cela me fait très envie 🙂
C’est avec grand plaisir que j’ai lu « l’histoire du Mont Royal ».
Merci Pierre de nous faire partager ce très beau patrimoine de la ville de Montréal.
Denise
Le parc du Mont-Royal a marqué une grande page dans l’Histoire de Montréal. Et de tels lieux doivent être protégés chaque année contre les prédateurs qui n’auraient de cesse d’y ériger des édifices en hauteur et de le soumettre aux pires spéculations. Les Amis du parc Mont-Royal font un travail admirable pour sa sauvegarder et pour que les visiteurs qui le fréquentent en apprécient toutes les richesses naturelles et végétales qui l’habitent. 😉
Mais il est tout jeune ce Mont ! 😉
C’est une bouée d’oxygène ou on peut se déconnecter de tout !
Frédéric
C’est le poumon de notre ville… si je peux dire. Pour se refaire une santé, rien de mieux de gravir ses sentiers et ses escaliers. 😉
Pierre,
C’est fou ce que vous nous apprenez… ou ce que vous nous poussez à apprendre…
Wiki dit: Le chef Kondiaronk était un chef Hurons-Wendat de la nation tionontate.
Orateur brillant et redoutable stratège, il manipule en mettant au centre de sa tactique sa tribu ses ennemis les Iroquois. Artisan de la Grande Paix de Montréal, il meurt durant les négociations. Ses funérailles sont grandioses, son corps est inhumé sous l’Église Notre-Dame de Montréal.
Les Indiens étaient mieux traités au Canada qu’aux Etats-Unis apparemment
L’enfoiré
Heureux de contribuer à votre enrichissement 😉 Je ne sais trop si les Amérindiens étaient mieux traités de ce côté-ci de la frontière mais le grand chef Kondiaronk fut une personnalité marquante dans l’établissement des relations de paix entre les deux nations : québécoises et amérindienne.