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Et que mon cœur, comme la voûte Dont l'eau pleure dans un bassin, Laisse tomber goutte par goutte Ses larmes rouges dans mon sein (Théophile Gautier)

Ma sœur la Pluie, La belle et tiède pluie d'été, Doucement vole, doucement fuit, A travers les airs mouillés (Charles Van Lerberghe)

La terre a disparu, la maison baigne, les arbres submergés ruissellent, le fleuve lui-même qui termine mon horizon comme une mer paraît noyé (Paul Claudel)

Je pense qu’il est un quart d’heure après midi : autour de moi, tout est lumière et eau (Paul Claudel)

Ce qu'il y a parfois de beau avec l'automne, c'est lorsque le matin se lève après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que tout l'espace, brutalement, semble se gorger de soleil (Victor-Lévy Beaulieu)

La hauteur de l'homme n'est pas la hauteur de la pluie, mais son regard va plus loin que les nuages. Et parfois la lumière l'emporte sur l'ombre, bien que l'ombre ait toujours le dernier mot (Roberto Juarroz)

Il pleut sur la pensée. Et la pensée pleut sur le monde comme les restes d'un filet décimé dont les mailles ne parviennent pas à s'assembler (Roberto Juarroz)

Il pleut dans la pensée. Et la pensée déborde et pleut dans le monde, comblant depuis le centre tous les récipients, même les mieux gardés et scellés (Roberto Juarroz)
Note : Les citations du poète argentin Roberto Juarroz ont été puisées sur le site de Jean-Michel Maulpoix.