Le pionnier de l’écologie mondiale, professeur et philosophe montréalais Pierre Dansereau est décédé à l’âge de 99 ans. L’Association francophone pour le savoir a commenté en ces termes le décès de Pierre Dansereau : « Pierre Dansereau a été reconnu pour la qualité remarquable de ses travaux scientifiques ainsi que pour son engagement dans la société québécoise. Pour la communauté de recherche, il restera un modèle de scientifique responsable, impliqué tant dans les enjeux de développement urbain et les défis énergétiques que dans le partage de la culture scientifique ». Né le 5 octobre 1911 à Outremont, ce biologiste a étudié l’écologie végétale, mais aussi l’aménagement du territoire et les problèmes éthiques qui en découlent. L’Encyclopaedia Britannica le présente d’ailleurs comme un pionnier de l’étude de la dynamique des forêts. La publication de l’ouvrage Biogeography: An Ecological Perspective en 1957 lui avait valu une forte renommée internationale. Durant sa carrière, il s’est battu pour lier les sciences naturelles aux sciences humaines en examinant l’interaction entre les êtres humains et leur environnement. Après des études Europe, il a commencé à travailler en 1939 comme botaniste puis comme directeur adjoint au Jardin botanique de Montréal en compagnie du frère Marie-Victorin. Scientifique et humaniste, Pierre Dansereau est l’un des rares intellectuels contemporains à avoir harmonisé les sciences naturelles avec les sciences humaines. Ses recherches l’ont mené à redéfinir les relations entre les espèces vivantes; entre l’être humain et son milieu. Pour en savoir plus, Radio-Canada
« C’est dans la première enfance que s’affirme la vocation du bonheur, que s’annoncent les talents, que s’exercent les désirs et que se révèlent les aptitudes à la communication. C’est dans l’ouverture au monde qu’il faut voir apparaître l’émerveillement et qu’on peut discerner l’origine de la responsabilité. Prélude à l’émerveillement responsable ! L’enfant ne doit jamais s’effacer quand le vieillard cherche les motifs de la continuité et baigne dans la cumulation de ses expériences en un mouvement de reconnaissance et de gratitude. La ferveur avait son origine dans la vie familiale. Elle me semble retrouver une intensité nouvelle dans mon crépuscule » – Pierre Dansereau, , « Projets inachevés », vol. 1 : « La lancée, 1911-1936 », Montréal, 2005

Les dahlias aiment un sol riche et bien drainé. Toute bonne terre à jardin convient à leur culture. Aiment-ils les papillons?
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Vampiriser si délicatement un dahlia, seul le papillon sait faire par sa grâce, sa beauté et sa légèreté

Originaire du Mexique, on a longtemps qualifié, semble-t-il, le dahlia de plante de grand-mère. Elles avaient bon goût nos grand-mères

Pourquoi ai-je une certaine prédilection pour le dahlia? Parce que ce sont des plantes vivaces à tubercules qui résistent mal au gel de l'hiver 😉