Je n’écris pas.
Je scribouille.
Je ne scribouille pas.
Je pianote.
Je ne pianote pas.
Je laisse mes doigts naviguer sur les touches de mon clavier. En errance.
Mes doigts fatigués ne naviguent plus.
Naviguer est plus lourd que l’esprit est léger.
L’esprit est absent de mon imaginaire.
Imaginer me laisse triste.
Triste est la vie.
Vivre raccourcit mes jours.
De mes jours la nuit s’empare.
Je me prépare au départ.
Et départ est synonyme d’absence.
De l’absence je tire mon essence.
Et contingence sera le fin mot.
Et mot devient maux.
Ces maux obligent à l’arrêt.
Je me tais.
Je photographie.
Et dans la photographie je revois la vie.
Et de l’obscurité renaît la lumière.
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