
Une semaine d'alternance soleil et pluie, de soleil et nuages. De temps gris et de temps ensoleillé. Dire que Copernic, dans son héliocentrisme, plaçait le soleil au centre du monde

Ces variations climatiques ont bousculé mes heures, déjoué mes plans, compromis ma planification. Il me reste l'improvisation. Veuillez me pardonner cet ordre illogique des choses qui va de pair avec l'absence d'économie du temps

Je me sens un peu comme ce vélo stationnaire. Je marche, je me mets à l'abri, je ressors une fois en présence du soleil. Et une routine s'installe. Promenade, abri, promenade, abri... Je roule et je tourne en rond

Conversation à bâtons rompus ou discussion scientifique devant l'École de technologie supérieure... Les esprits brillent aussi dès lors qu'apparaît le soleil 😉
Une théorie veut que tout ce qui vit et a un cœur dispose du même nombre de battements avant la mort – tant pour la souris et tant pour l’éléphant -, qu’une fois la réserve épuisée, l’être s’éteint. Cela signifierait, sans doute, que la vie de la grenouille, de l’oiseau-mouche ou de la fourmi n’est pas véritablement plus courte que celle de l’homme ou de la baleine, mais qu’elle se déroule à un rythme différent, propre à chaque espèce. Une vie serait toujours longue d’une vie ; simplement, comme il est des planètes où le jour dure des mois et d’autres où le soleil se lève et se couche toutes les quelques heures, certaines créatures éphémères compriment en une journée ce que d’autres mettront un siècle à vivre.
Dominique Fortier – Les larmes de Saint Laurent

Le temps s'exprime en mots. Sinon comment pourrais-je amorcer cette réflexion sur les heures. Les mots, « ces passants mystérieux de l'âme", sont de grands magiciens et de redoutables entraîneurs de foules », écrivait Poincaré