
Dimanche. Il fait beau. Depuis midi, je reste scotché à France Culture. Les miracles de l’Internet. Et la nouvelle est tombée. Un homme simple occupera l’Élysée

En ce dimanche la simplicité volontaire a meilleur goût. Je me réjouis pour mes voisins français qui ont entrepris, avant l’arrivée de l’été, un grand nettoyage de la demeure

Si nos élans émotifs vont de haut en bas, l’horloge du temps bat de gauche à droite, et droite à gauche. Le pendule vient de se repositionner sur la gauche

Nous mentionnons souvent la sagesse populaire pour expliquer les soubresauts d’une situation qu’on croyait jusqu’alors figée dans le temps. La vie est ainsi faite

De mauvaises langues disent déjà que la victoire de l’un est due à l’impopularité de l’autre. Reconnaître les mérites d’une ténacité et d’une belle volonté, est-ce si difficile?

La gloire est éphémère dit-on. Il est heureux qu’il en soit ainsi. L’humanité ne s’en porte que mieux

Le désamour pour l’un s’est-il mué en saine admiration pour l’autre? Je m’apprête à redevenir un Français parmi les Français, déclarait l’amoureux éconduit

La Terre, qui en a vu bien d’autres, va continuer à tourner. Pour l’heure, comme le titre Le Figaro, l’«homme normal» devient président

Samedi et dimanche, il a fait ensoleillé. Samedi et dimanche, la vie a coulé doucement dans le long fleuve tranquille du temps. Dimanche l’homme «des petites blagues» est devenu l’homme de la «synthèse»