
Si je voulais vous offrir des fleurs… je n’ai point de jardin et je ne commettrai point l’odieuse action de les cueillir dans le jardin du voisin

Les fleurs sont si périssables. Si je voulais vous offrir des fleurs, je voulais les présenterais ainsi pour que vous puissiez les conserver au-delà d’un jour

Parfois seules, parfois avec leurs sœurs, je ressemble à ces fleurs partageant ma vie entre solitude du silence et bruits de la rue

Pour paraphraser Paul Claudel je dirais que chaque fleur apporte avec elle un carré de silence et une raison à notre ramage intérieur de s’interrompre

Il y a dans un jardin ces fleurs qui nous quittent et celles qui reviennent du printemps dernier. Ainsi le conçoit mon imaginaire…

Sache que la fleur la plus belle est aussi la plus tôt fanée. Sur son parfum penche-toi vite. L’immortelle n’a pas d’odeur (André Gide)

Si les fleurs étaient annuelles seraient-elles autant admirées et ne risqueraient-elles pas d’être négligées par le peu de sollicitude que nous lui témoignerions?
Les fleurs ont le pouvoir par leur charme discret, celui d’adoucir la nostalgie… Merci cher Pierre pour ces magnifiques fleurs, c’est tellement gentil! Bonne journée!
J’aime tant les fleurs… Merci pour toutes celles-ci, vues de bon matin.
Il m’arrive de couper des fleurs dans le jardin du voisin, quand il n’est pas là, quand la fleur déborde de la haie – et je n’en ai aucun scrupule, tellement j’ai besoin de fleurs, besoin vital.
Bonne journée.
sont immense ces tulipes ! offrir, vous le faites, et bellement
C’est drôle, j’ai toujours considéré la tulipe comme une fleur de parterre et non de bouquet… alors oui, offrez moi des fleurs tout en les laissant là comme vous le faites si bien dans cet article 😉
Hommage déguisé à Hollande ?
Le « carré de silence » que vous citez est joliment illustré !
Ah, le photographe amateur s’associe au rouge éclatant des tulipes ^^
tout comme la demoiselle avec son bonnet entre rouge et rose…
Merci Pierre,
En échange, je vous envoie ce lien
Je suis comme vous, je n’aime pas trop les fleurs coupées.
Et pourtant aujourd’hui, nous en avons reçu, et pour cause
Les regarder monter vers la vie sans les toucher, les observer vivant leur plénitude et puis disparaître presque sans qu’on s’en rende compte… Ne rien précipiter.
« De mémoire de rose
On n’a vu mourir un jardinier
Si rien qu’une pause
Ne peut vous suffire
Madame, laissez
Le temps s’étirer
Et sans le maudire, patientez,
Laissez-vous glisser dans le vent léger
Patience, patientez. » – JulosBeaucarne
Comment refuser de si belles fleurs, sachant que vous aussi vous les aimez. Elles sont belles, elles rayonnent et nous apportent du bonheur. Je pourrai les admirer pendant des heures. C’est ce que j’ai fait aujourd’hui car le temps le permettait 🙂
Merci Pierre de cette délicate attention.
A toutes, à tous. Encore une fois merci de vos bons commentaires. J’ai consulté les liens proposés, j’ai médité sur les belles paroles de Julos Beaucarne, j’ai apprécié les longues minutes de Denise devant ces fleurs, et il est vrai que j’ai une pensée toute personnelle pour la France au lendemain d’une décision importante. J’ai adoré la petite délinquance (si peu conséquente) de Séraphine, et je partage avec Marie-Lina et Brigetoun cet amour des fleurs. Merci
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Bonjour.
j’ai reçu un poème où l’on parle de la fleur nommée voulaire.
Je ne trouve aucune trace de cette fleur sauf sur-l’en tête de ce site.
Pouvez-vous me renseigner?
Merci.
mimi,
blog: kavalicot.