Dans la douceur de certains jours, soleil et temps doux présents, les iles Jean-Drapeau sont un merveilleux refuge contre un certain vague-à-l’âme
Depuis 1967, année de l’Exposition universelle de Montréal, ces iles, érigées au milieu du fleuve Saint-Laurent, ont évolué en beauté et au rythme de la nature elle-même.
Y trouver refuge c’est se réconcilier avec la nature et céder à la tentation d’une introspection essentielle au retour d’un certain équilibre
Rechercher l’équilibre perdu est-ce un acte désespéré? Philippe Delerm écrit que parfois on dit : «On aurait presque pu…» Là, c’est la phrase triste des adultes qui n’ont gardé en équilibre sur la boîte de Pandore que la nostalgie
Il y a dans ces paysages une profonde sagesse qui nous enseigne l’art de l’équilibre et l’harmonie des actions concertées de la nature
Et fuir la trépidation de la vie urbaine est encore possible pour quiconque cherche une évasion salvatrice
Bernard Pivot a su mieux que je ne saurais le faire parler de cette nourriture spirituelle essentielle au bon maintien de la santé mentale : « La rêverie vagabonde est nécessaire à une bonne hygiène de vie à l’équilibre de l’homme dans la bourrasque quotidienne »
Que dire de cette vérité selon laquelle, comme l’exprimait Jean-Marie Le Clezio : « Le mouvement est facile à affoler. L’équilibre est facile à détruire »
Une eau calme, limpide, continue se glisse entre les roches et laisse entendre un doux murmure qui navigue jusqu’au fond de votre âme, si vous lui prêtez attention
Et par la seule présence de ce doux murmure, vos pensées vagabondent, votre cœur retrouve sa légèreté, votre âme son originalité, et votre corps un bienfait en harmonie avec le temps qui passe
Vous vous laissez par le fait même conduire jusqu’au crépuscule du jour sans que les heures écoulées n’aient marqué le temps
« Il est grand temps de rallumer les étoiles », écrivait Apollinaire
J’aime cette idée de Jacques de Bourbon Busset que « l’âge est une grâce qu’il faut mériter non un poids qui vous écrase »
Et le vieux Victor Hugo me fait pleurer : : : « : Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens – Mais dans l’œil du vieillard on voit de la lumière : »
Magnifique! Je n’ai de mots pour exprimer ce que je ressens. Vos textes et photos sont de vrais merveilles! Ça fait du bien à l’âme de vous lire! Un gros merci cher Pierre et bonne journée!
Oui Pierre ,
Comme ces photos sont merveilleuses ! Ça fait tellement du bien au moral et tellement contraste avec les nouvelles continues sur les laideurs du conflit étudiant qui nous gruge sans cesse . Je ne me lasse de revoir ces photos . Merci et à bientôt !
un bien charmant nom pour une bien belle et verdoyante île
Belles photos qui me montrent que Montréal n’a pas qu’un centre-ville, un mont, etc… il y a bien des coins à découvrir 😉
Vagabondage n’est donc pas question d’âge…
Depuis 67 elles vieillissent en beauté ces îles 🙂
Merci pour cette promenade et ces méditations d’un vagabond rêveur 😉
Ce lieu est un petit paradis sur terre. Vos photos de ces îles sur le Saint-Laurent sont tellement belles. La nature sait nous redonner l’énergie nécessaire pour avancer sur notre chemin de tous les jours 😉 La nature nous émerveillera toujours.
Merci Pierre pour cette promenade idyllique 😉 C’est du bonheur.
C’est beaucoup plus sauvage qu’on pourrait imaginer ! 🙂
Vos photos vont crescendo en beauté ! J’irai bien près de ce petit torrent, écouter le chant de l’eau…
Encore un de ces lieux où souffle l’esprit !
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