
Je commets volontairement une tautologie. Mais oui le printemps s’est installé. Par ce titre, lorsqu’il fait beau, je pense à ceux et celles qui n’ont que de pluie à se mettre sur la tête 😉

Un jour, le soleil est là. Un autre jour, la pluie le remplace. Parfois l’un en impose à l’autre. Et pour résultat : une verdure luxuriante dans les rues de mon quartier. Point de querelles, ici

Une petite confidence. Au retour de mon expédition dans la rue Sherbrooke, de mon quartier, ce banc était redevenu solitaire. J’ai profité de l’occasion pour l’occuper et… reposer mes pieds
Et bien, c’est ça la ville : s’occuper de tous les quartiers sans oublier l’ensemble, s’occuper de tous les secteurs sans oublier l’ensemble, s’occuper des âges, de tous les âges sans oublier l’ensemble, s’occuper de toutes les catégories sociales sans en oublier aucune, mais toujours sans oublier l’ensemble, le détail et le tout, et puis évidemment l’international.
Discours d’Erik Orsenna, de l’Académie Française, lors de la rencontre avec Bertrand Delanoë du 19 décembre 2007 Salle Olympe de Gouges

Si Montréal pouvait être ainsi à longueur d’année… Arbres, fleurs, tous ces éléments que nous offre la nature qui apaisent

Nous sommes dans l’arrondissement Hochelaga-Maisonneuve de Montréal. J’aime ces maisons à pignon bâties il y a de cela plusieurs décennies

Ces grandes bordures d’arbres rendent les artères, qui traversent d’Est en Ouest Montréal, moins lourdes et les pressions de la rue se vivent sans trop de stress

Marcher ainsi dans les rues et s’abandonner au hasard des découvertes deviennent un loisir qui nous éloigne des bruits et tumultes urbains

Ce qui séduit davantage mes expéditions quotidiennes est l’abondance des feuillus printaniers dans nos rues

Aurais-je pu imaginer l’importance, dans mes années scolaires, de la botanique dans nos vies de tous les jours? Un chêne d’Amérique mature produit, dit-on, quotidiennement assez d’oxygène pour une personne, plus particulièrement pendant sa période de croissance

Et que dire de ces petites rues cul-de-sac qui font la joie des familles parce que peu fréquentées par les voitures…

Terminons cette randonnée pédestre dans la rue Sherbrooke de Montréal avec ce trait d’humour de Steven Wright : Quand je m’ennuie, j’aime bien prendre ma voiture, aller en ville et me garer. Je reste alors assis au volant et je compte le nombre de personnes qui me demandent si je m’en vais