
L’entrée Peel donne accès à la montagne et, de la montagne, débouche sur le centre-ville de Montréal
Le Mille carré doré (en anglais, Golden Square Mile) est le nom d’un luxueux quartier sur une pente du mont Royal. On doit cette appellation à Hugh MacLennan, un écrivain, professeur et journaliste québécois de langue anglaise, né à Glace Bay, Nouvelle-Écosse, en 1907 et décédé le 9 octobre 1990. Au début du XXe siècle, le Mille carré doré regroupait parmi les plus grandes fortunes du Canada. Les riches marchands, industriels, notables et hommes politiques choisissaient ce coin de verdure de la ville pour y établir des manoirs de style architectural victorien. À partir de 1760, certains membres de la bourgeoisie anglophone de Montréal acquièrent des terres à l’est du domaine des sulpiciens. Vers 1840, la ville prend de l’expansion et quelques grandes propriétés sur le flanc sud de la montagne sont subdivisées en lots. En 1842, l’architecte John Ostell, arpenteur de la Cité de Montréal, est responsable de l’élaboration d’un plan directeur qui oriente le développement urbain de la ville vers le nord-ouest. Durant cette période, le secteur commence à prendre une allure plus urbaine. De riches propriétaires y font construire des résidences cossues (unifamiliales, isolées et jumelées) souvent conçues par des architectes de renom. Le secteur fait alors partie du premier quartier bourgeois montréalais, celui qu’on nomme aujourd’hui le Square Mile (aussi le Golden Square Mile ou Mille carré doré) (Source : Patrimoine, Ville de Montréal).

Se promener à travers ces grandes demeures bourgeoises constitue en soi un retour à une époque faste de Montréal

Le quartier a connu des démolitions. Des gratte-ciel ont émergé. On a à l’occasion conservé et parfois intégré des maisons anciennes à des complexes modernes

Et cette communauté bourgeoise comprenait des gens d’affaires venus majoritairement des Highlands en Écosse

Vers 1900, 70 pour cent de toute la richesse du Canada appartenait à moins de vingt-cinq entrepreneurs

Plusieurs de ces grandes maisons, encore debout, abritent des chairs de recherche de l’Université McGill

L’architecte du parc du Mont-Royal, Frederick Law Olmsted, voulait conserver le charme naturel de la montagne. C’est ce même architecte qui a réalisé Central Park à New York

Olmsted craignait le barbarisme d’une urbanisation mal planifiée où les écarts entre les beaux quartiers riches et les ghettos de misère humaine ne feraient que grandir (Source : Les amis de la montagne)

Comme une déesse au coeur de la cité, la montagne ne cesse de nous émouvoir et d’être l’objet de toutes notre affection
Ce billet est merveilleux Pierre! Je me dois un des ces jours d’aller faire cette merveilleuse escapade! Merci de nous faire découvrir ces magnifiques maisons d’époques! Bonne soirée!
oui da – de fortes et belles maisons, bien assises, affirmées
Je n’ai pas un faible pour les bourgeois mais ces bourgeoises font honneur à l’architecture en espérant que leur environnement ne soit pas gâché par d’horribles condominiums aux dizaines d’étages 😉
Merci Pierre de partager vos superbes photos de ces magnifiques maisons en pierre, en belles pierres sur une pente du mont Royal. Ces demeures sont de toute beauté.
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C’est tout simplement splendide, dommage que je ne peux y faire une escapade comme Maria-Lina !