
Il est 08 heures du matin. Les artistes dorment encore, épuisés par leur prestation de la veille. Et la ville s’éveille lentement de ces veilles bruyantes et festives

Le quartier des spectacles est clairsemé. Les braves du matin doivent se rendre au boulot, se donnant au passage le courage d’un café bien chaud

Les jets d’eau n’amusent plus à cette heure aussi matinale. Ils revendiquent le statut d’artiste à part entière. Le Québec a sonné l’heure de la revendication face à une certaine indifférence de son peuple

Lorsque l’artiste sortira de sa torpeur, peut-être que celui-ci réalisera qu’il est l’heure de s’y réfugier, à son tour

Les festivals se succèderont et donneront de Montréal cette autre image de fête et de jubilation. Qui satisfera les marchands de la ville

Plus les affaires refleuriront, plus les sourires réapparaîtront pour gommer ainsi des revendications qui ont troublé la ville et qu’il faut repousser rapidement aux oubliettes, le temps d’un été festivalier
espérons pour les marchands et les chanteurs (pour le reste ?) que les revendications ne viendront pas perturber le festival (dit depuis une ville pour laquelle c’est un classique – et j’approuve et en même temps suis navrée maintenant que l’habite pour l’économie locale)
Bon festival à tous les montréalais!
Que la fête batte son plein et bravo à tous ces travailleurs de rues les nettoyant.
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