
Ma visite chez les oiseaux m’a été inspirée par ce vers de Jacques Prévert : Un seul oiseau en cage la liberté est en deuil
Parfois mon pied se pose, durant quelques pas, sur un banc de sable fin. Et dans le silence, j’entends un oiseau – je m’imagine que c’est un rossignol, mais sans doute je me trompe, puisqu’ils ne chantent que le soir – un oiseau qui répète obstinément la même phrase : voix de la matinée, parole dite sous l’ombrage, invitation délicieuse au voyage entre les aulnes. Invisible, entêté, il semble m’accompagner sous la feuille.
Alain Fournier – Le Grand Meaulnes
Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les petites fleurs en s’ouvrant le matin
Rainer Maria Rilke – Les Cahiers de Malte Laurids Brigge
La beauté est dans le regard qui ne comprend pas. Elle n’est pas dans les mots intelligents qui rassurent les niais. Elle est dans les langages fugitifs, olfactifs, tactiles, gustatifs, dans les vibrations, les ondes, la chaleur, les chants des oiseaux, le temps lisse et non dans « cette fausse science du langage par le langage, qui invente ses propres monstres.
J.M.G Le Clézio – L’Inconnu sur la terre
Quels sont les plus jolis oiseaux ? demandait-on à la corneille. — Ce sont mes petits, répondit-elle
Proverbe turc