
Tel un magnifique papillon, mon ami Marcel a a capté avec son appareil photo les couleurs féériques de la nature, butinant de fleurs en fleurs à la recherche de la beauté unique ( (©) Marcel Asselin )

Et le poète en lui a su trouver en Félix Leclerc les mots qu’il voulait pour accompagner ses photos, résultats d’une longue et patiente observation de la nature ( (©) Marcel Asselin )
La nature a passé une belle journée. C’est le soir. Le soleil va se coucher bientôt. Déjà les rayons se creusent des nids dans les têtes d’arbres et doucement s’éteignent. Les parfums rôdent.
Le firmament est dans les lacs et les poissons en pirouettant viennent voir dehors si c’est la vérité. Les roseaux plient. La brume passe.
Dans un chicot branlant, un vieux grand-père oiseau gronde ses petits-fils qui ne veulent pas faire la prière. Plus loin, les araignées, pirates des grands chemins, bloquent les routes avec des filets.
Il y a longtemps que les fleurs sauvages ont fermé les paupières et dorment, abandonnées au vent. Un crapaud sonne le couvre-feu là-bas. Quelques insectes égarés, debout sur des brins d’herbe, essaient de trouver leurs demeures en bas. Installée sur une fleur brune, une mouche à feu nettoie sa lampe.
Les sources continuent de couler en riant, même la nuit, surtout la nuit, parce que la nuit est belle demeure à la conscience tranquille.
Félix Leclerc

Marcel est le parfait imitateur de la nature. Il met le temps qu’il faut pour trouver dans cette dernière les couleurs et la lumière pour rendre hommage à ce volage papillon qui ne cesse de nous éblouir lorsqu’il se pose lentement sur une fleur ( (©) Marcel Asselin )

Et les heures tombent. Lentement, progressivement, amenant le poète à traverser le jour pour se rendre jusqu’à la nuit… toujours en quête de beauté ( (©) Marcel Asselin )

Lorsque j’ai regardé une à une ces photos, j’ai eu le sentiment profond d’avoir suivi, dans ses pas, le poète et son objectif. Moment exceptionnel d’un premier contact avec la nature vue sous l’angle du photographe ( (©) Marcel Asselin )

Et pour ma part il me faut trouver les mots, sans trahir l’œuvre, pour accompagner la beauté. Accompagne-t-on la beauté? ( (©) Marcel Asselin )

De la chenille au papillon, la perfection est complète et nous montre, en toute modestie, qu’elle peut être atteinte ( (©) Marcel Asselin )

Et c’est dans le silence et le recueillement que la métamorphose se perpétue depuis des siècles… ( (©) Marcel Asselin )

Pourquoi sommes-nous tant fascinés devant de telles œuvres d’art vivantes? Mystère du monde qui se laisse découvrir avec parcimonie ( (©) Marcel Asselin )

Et parce que la beauté est éphémère, le papillon n’aura de vie que quelques heures, le temps qui s’impose pour nous dire bonjour et au revoir ( (©) Marcel Asselin )

Et cette fusion instantanée de la vie nous fait comprendre l’importance de protéger le patrimoine de la Terre ( (©) Marcel Asselin )

Et le grand papillon amiral sonne l’heure et rassemble les bonnes volontés du monde pour faire de la Terre un habitat protégé. Merci Marcel ( (©) Marcel Asselin )
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admirables, oui, ces photos, jamais aussi bien vu et admiré les papillons
La nature s’est éveillée pour nous offrir ses palettes lumineuses… et que dire du papillon, signe de liberté! C’est tout à fait merveilleux! Merci Pierre et Marcel pour ce beau moment d’harmonie et de tendresse! Bisou et bonne journée!
Marcel a pu saisir l’image et vous avez su trouver les mots 😉
Heureux tandem!
Admirative, oui, je le suis devant ces merveilles. Quel bonheur de voir ces papillons se déposer avec tant de grâce sur les fleurs. Merci de ce doux moment de partage de vos mots, Pierre et des splendides photos de votre ami Marcel, photos pleine de sensibilité.
Mes amitiés à tous les deux 🙂
Marcel capte les ailes et Pierre peut être fier 🙂
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Un bonheur que de regarder ces photos ! c’est magnifique !