Salut, salut les enfants
Que faites-vous dehors
À la barre du jour?On regarde les arbres
Les nuages, les murs
Monts, plaines et villes
Le pays est à nous
Le pays est à nous
Nous ont dit nos parentsSalut, madame, salut
En pleine nuit dehors
Que faites-vous toute seule?J’avais un rendez-vous
Il est là, il est venu
C’est une affaire d’amour
Qui commence entre nous
Laissez-nous, laissez-nous
Charnellement à lui
Il me possède enfin
L’amant que j’attendaisSalut, salut grand-père
Deux heures du matin
Et vous ne dormez pas?J’acclame dans mon cœur
Le géant qui se lève
Si j’avais mes vingt ans
J’irais danser devant
Content je meurs
Éteignez la bougieParoles : Félix Leclerc.
Musique : Félix Leclerc et François Dompierre

Les Québécois sont des gens prudents et ils ont raison de l’être, car l’histoire les a soumis à de multiples épreuves qu’ils ont su surmonter avec courage et persistance. Il leur reste maintenant à accroître leur confiance en soi, de façon à pouvoir récolter les fruits de ces années de patience et de détermination (Louis Bernard – Consultant et ancien haut fonctionnaire au gouvernement du Québec)(Photo : Wikipedia)

Les trois quarts des citoyens du Québec croient qu’il est normal de posséder les pleins pouvoirs sur leur langue, leur culture, leur immigration, leur environnement, leur justice, leurs revenus, leur présence sur la scène internationale. Au même moment de l’histoire, la grande majorité des citoyens du reste du Canada croit l’exact contraire (Pierre Curzi, député à l’Assemblée nationale du Québec)(Photo : Wikipedia)

Ce que nous aurons mis un siècle à réaliser, les futures générations mèneront peut-être ce projet de pays à terme
Salut, salut professeur
Voyez-vous pas qu’il neige?
Vous êtes tête nueOui, chapeau à la main
C’est pour le saluer
Lui offrir mes services
Je le découvre aussi
Pour la première fois
Lui demande pardon
De ne pas l’avoir vu
Avant ce jour présent
J’en suis tout bouleverséEt vous, théologien
Vous le pianiste aveugle
Vous le voyez aussi?On le touche, on le palpe, on le sent
Je lui fais une symphonie
Moi qui ne faisais rienEt le théologien cherche les mots qu’il faut
Mais n’y arrive pas
Ne mettez pas de mots
Laissez tonner de joie
Six millions de poitrines
Six millions de saluts
Sur les deux bords du fleuveÀ partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit
À partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtitÀ partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit
À partir d’aujourd’hui
On bâtit, on bâtit…Paroles : Félix Leclerc.
Musique : Félix Leclerc et François Dompierre

La souveraineté du Québec n’est pas une rupture sauvage avec le Canada; c’est tout simplement une reconnaissance explicite et officielle qu’il existe dans ce pays, deux entités de cultures différentes qui doivent se respecter mutuellement et vivre dans le respect l’une de l’autre (Raymond Gravel – Prêtre dans le diocèse de Joliette)

La solide volonté de vivre de dix générations de Québécois nous a permis d’être encore ici chez nous. Nous avons appris aussi à vivre avec les générations successives d’immigrants dont le sort n’était souvent pas meilleur que le nôtre. Ils doivent nous accompagner comme frères et sœurs dans cette libération qui ne peut plus ne pas arriver. Il faut briser le mur de la langue et de l’indifférence qui nous sépare d’eux (Gérald McNichols Tétreault)

Mon pays!
Que ces mots sont doux à l’oreille et au coeur!
Mon pays le Québec,
C’est ce coin de planète où je me sens chez moi avec les miens.
C’est ce coin qui m’a vu naître ou que j’ai choisi pour y poursuivre ma vie.
Mon pays s’étend à perte de vue.
Avec son fleuve puissant, ses rivières onduleuses, ses milliers de lacs,
Ses forêts pleines d’odeurs sauvages,
Ses routes d’aventure
Et ses villes bourdonnantes aux nuits multicolores.
Yves Beauchemin
poète québécois contemporain
Membre de l’Académie des lettres du Québec

Mon pays, c’est cette langue française,
Si vive, grave et pétillante,
C’est cette longue marche,
Commencée il y a bientôt quatre siècles
Dans la splendeur et la dureté d’un continent nouveau,
Au bout de laquelle nous attend
La lumineuse Liberté.
Mon pays n’existe pas seul.
Il se déploie aussi dans ma tête et dans mon coeur,
Dans ma mémoire et mes projets.
Car il n’est pas de pays sans hommes ni femmes pour le connaître et l’aimer,
L’embellir et le parfaire.
Yves Beauchemin
poète québécois contemporain
Membre de l’Académie des lettres du Québec

Mon pays, c’est une façon de vivre et de sentir, de construire et de manger,
De rire et de penser, d’écrire et de chanter,
Une façon d’être au monde
Ouverte sur les milliers de façons
Qu’il y a d’être un humain sur cette terre.
Mon pays, aujourd’hui, je le célèbre et le danse,
Je l’affirme et le chante.
Il frémit en moi avec tant de tendresse,
Il me parle d’une voix si douce et si prenante
Que j’en ai le cœur en fête!
Yves Beauchemin
poète québécois contemporain
Membre de l’Académie des lettres du Québec
Bonne fête nationale cher Pierre!
que la fête soit aussi belle qu’est beau le pays – ne sais que lui souhaiter à l’heure où l’autonomie subsiste mais la souveraineté est fragile dans nos pays européens (faire établir les budgets par des banquiers) –
conservez la langue pour que nous ayons le plaisir de l’aimer à travers vous
Bonne fête
Ce matin, nous étions avec vous
http://www.rtbf.be/lapremiere/emission_les-belges-du-bout-du-monde?id=1009
Voici le podcast de l’émission
http://www.rtbf.be/radio/player/lapremiere/podcasts?c=LP-BBDM&e=1009
Bonne Fête nationale Pierre, et bravo pour ce beau portrait de notre Québec.
Bonne fête nationale Pierre et merci pour ce joli billet !
Merci Pierre pour ce magnifique billet et que la fête nationale soit belle.
C’est beau de savoir ainsi chanter son pays 🙂
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Très belle série de photos et variations de bleus.
Les textes sont superbes aussi.
Comme vous avez de la chance, amis Québequois ! La force et la puissance d’une Nation. Le respect d’un art de vivre. Exactement le contraire de ce que viiennent de signer il y a quelques jours les politiciens francophones belges. La capitulation territoriale et culturelle par abandon de 300.000 de nos frères à l’impérialisme flamand.
Parce que mes compatriotes du Nord qui ne veulent plus de nous sont une Nation, nous pas.
Et que nos édiles leur quémandent des sous au nom d’un pays Belgique qui n’existe pas, d’une solidarité qui n’existe plus
Que de symboles, votre fête de souveraineté, nous n’en avons même pas parlé.
Même pas de honte, seulement par désintérêt.
Tête courbée devant le conquérant.
J’envie la fête du Quebec…