
C’est à l’architecte, ingénieur et sculpteur florentin Filippo Brunelleschi (1377-1446) que revient le mérite d’avoir démontré les principes de la perspective linéaire (Source : Dominique Frin avril 2007)

Le mot perspective permet de « créer avec une précision scientifique une illusion tridimentionnelle définie par la position théorique du spectateur dans l’espace réel » (Source : Dominique Frin avril 2007)

Laisser fuir son regard et parvenir à capter cette fuite sont les petits plaisirs de la photographie

Le désir a, écrit Katherine Pancol, besoin de lignes de fuite, de perspective. Si un détail arrête sa trajectoire, il meurt aussitôt. C’est pour cela que tu ne peux rien construire sur le désir

Fuir la vie, fuir les rêves, fuir le monde, fuir les heures qui tombent, fuir pour fuir… n’est-ce pas commun aux grandes villes urbaines?

Penser c’est vivre, écrit Laure Adler. Vivre c’est penser. Pas de pensée sans prise de risque. Pas de pensée qui ne soit un affrontement personnel avec le monde. Penser c’est aussi frôler le précipice, assumer le désespoir et la solitude qui peuvent en résulter

Honoré de Balzac écrivait, à propos de madame de la Chanterie : On n’aborde pas la solitude sans provisions morales. Je reprendrais ceci pour constater qu’on n’aborde pas également une ville sans provisions morales

Fuite ou solitude. Qui ne sait pas peupler sa solitude, écrivait Charles Baudelaire, ne sait pas non plus être seul dans une foule affairée
c’est à croire que les tours ont été conçues d’abord pour créer de belles perspectives
Une fuite comme celle-là, c’est une très belle fuite! C’est regarder et voir différemment! C’est une belle façon de faire le vide, de ne plus penser à rien, seulement de regarder et admirer… Merci mon cher Pierre pour cette magnifique fuite et bon lundi!
À ce que je vois, au lieu d’être une fuite en avant c’est une fuite vers le haut 🙂
Mais fasse que Montréal évite les fuites d’eau car il semble que ces jours-ci il sera bien arrosé 😉
Quelles belles fuites ces lignes qui montent vers le ciel et quel enchantement d’être dans la rue et de lever la tête. En hauteur, les tours donnent l’impression d’être près l’une de l’autre en caressant le ciel bleu ou les nuages. J’aime beaucoup 🙂
Belle journée Pierre.
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Des lignes de fuite puissantes, des sommets inaccessibles … une allégorie ?
Montréal est aussi le lieu privilégié de mes escapades