
De la forêt pluviale au désert, hérissés de montagnes ou étalés en plaines, les paysages du Canada sont multiples et abritent des espèces bien adaptées aux conditions environnantes qui leur sont propres. Rares sont les Canadiens qui mesurent vraiment la diversité biologique de leur pays.

Croyant bien faire… Dans les années 1950, pour sauver la Chine de la famine, Mao Zedong a lancé une vaste campagne d’extermination de tous les oiseaux sous prétexte qu’ils mangeaient les graines lors des semailles. Mais certaines espèces d’oiseaux mangent aussi des insectes. Et sans ces oiseaux, les insectes ont proliféré, et se sont attaqués aux récoltes. Dans la nature, chaque espèce a sa place (Source : Radio-Canada).

La planète que nous habitons nous est-elle connue? Quelque 900 espèces ont disparu, il y a environ 65 millions d’années. La collision d’une météorite avec la Terre en serait la cause. Depuis quelques années, des espèces se portent mal et disparaissent à un rythme accéléré (Source : Radio-Canada)

« La pression exercée par l’Homme (enfin, jusqu’à ce qu’on disparaisse) est continuelle, elle n’arrête pas. L’Homme continue d’exercer des pressions sur toutes les autres espèces, et ce, même à la suite de la disparition d’une espèce. Par la suite, une autre espèce va s’éteindre. C’est normal, la population humaine continue de croître. On occupe donc plus d’espace sur la planète » (Luc Brouillet, professeur et chercheur à l’Institut de recherche en biologie végétale)

« On est incapable de prédire dans les écosystèmes quand on pourra avoir un événement catastrophique à la suite d’une accumulation de disparitions. C’est inquiétant parce que ça veut dire qu’on ne sait pas. (…) À quel moment, est-ce que le taux de pollution va être tellement élevé que ça va entraîner une catastrophe par un effet seuil? On ne sait pas ce qu’on fait avec l’environnement » (Luc Brouillet, professeur et chercheur à l’Institut de recherche en biologie végétale)

« Tout indique qu’une extinction majeure est sur le point de se produire. Elle n’est pas due à une cause extérieure comme une météorite, mais à l’activité humaine. D’ici 50 ans, nous pourrions éviter la majorité de ces impacts. Sinon les générations à venir pourront se demander avec étonnement pourquoi nos ancêtres étaient-ils aussi stupides, pourquoi n’ont-ils pas compris l’importance de la biodiversité, pourquoi ont-ils laissé tant d’espèces disparaître? » (David Tilman, chercheur à l’Université St. Paul, au Minnesota)

J’ai eu l’envie soudaine de m’enfouir la tête dans le sable. Trop de catastrophes. Trop de mauvaises nouvelles. Comme ce sage, j’ai fait une brève pause. Je m’en suis retourné vers les fleurs

Un vieux proverbe oriental dit : « On cherche des richesses et on ne les trouve pas ; cependant, chose étrange ! On ne cherche pas la fin de ses jours et on la trouve »

La photographie des fleurs exige un certain état d’esprit. S’oublier pour ne voir que l’autre. Nous sourit-elle?

S’il n’y avait la nuit pour freiner nos ardeurs… nous serions en perpétuel mode de séduire et de se laisser séduire

« Si l’un des liens de la chaîne de la nature est perdu, un autre se perd, jusqu’au moment où tout disparaîtra morceau après morceau » (Thomas Jefferson, président américain)