
Vendredi matin. Mes amis Éva et Jean me font part de leur projet de se rendre à Tremblant avec arrêt à Sainte-Agathe-des-Monts dans les Laurentides. J’accepte d’emblée leur invitation, vous le devinez sans aucun doute

La ville se présente en ces termes sur son site internet : « Vaste oasis de santé et haut lieu de villégiature à une certaine époque, Sainte-Agathe-des-Monts demeure unique avec, en son centre, le magnifique lac des Sables dont la magie opère autant que le paysage inspirant qui l’entoure »

Au-delà de cette description pour touristes, il n’en demeure pas moins qu’à Sainte-Agathe-des-Monts les habitués que nous sommes trouvent toujours matière à découvertes, que ce soit au plan gastronomique ou au plan des commerces

La grande rue principale fourmille de boutiques, de terrasses et de restos tous plus sympathiques les uns que les autres

Jour ensoleillé en ce vendredi, chaleur et humidité se glissent dans les belles rues de la ville. Une occasion pour nous réfugier dans les restos ou boutiques climatisés

Ville mythique également puisque Sainte-Agathe-des-Monts est le lieu de naissance du célèbre poète québécois Gaston Miron. Décédé en 1996, il repose au cimetière de la municipalité

Il y a quelque cent cinquante ans, la colonisation de la région emprunte la vallée de la rivière du Nord et atteint le lac des Sables au début des années 1850. Le secteur est alors fréquenté par quelques Amérindiens qui s’adonnent à leurs activités traditionnelles de chasse et de pêche. Et c’est au bout de ce quai que nous faisons une pause pour admirer le magnifique Lac des Sables

Le lac des Sables est l’un des plus grands lacs des Laurentides, avec près de 300 hectares de superficie

En 2011 un comité de citoyens lançait un cri d’alarme : « Le lac est aux portes d’un vieillissement prématuré », en raison de la présence de 25 égouts pluviaux municipaux qui pollueraient le lac

Et la question reste toujours la même, maintes fois posée par les groupes de citoyens soucieux de la protection de leur environnement : « On pourrait se contenter de ne rien faire. Mais si on ne fait rien aujourd’hui, qu’est-ce que ce sera dans 20 ou 30 ans ? »

Il y a tant et tant à faire. Le lac des Sables était, en début du mois de juillet, le théâtre d’un « Défilé pour le lac en santé » qui se voulait, pour les citoyens locaux, une occasion de souligner l’importance d’une cohabitation harmonieuse entre tous les plaisanciers et leur attachement au lac