
Le Festival de Lanaudière, qui célèbre cette année ses 35 années d’existence, est né d’un projet qui germait depuis longtemps dans le cœur d’un Clerc de St-Viateur, le Père Fernand Lindsay. En 1977, se souvenant des festivals qu’il avait fréquentés en Europe, le père Lindsay présente trois concerts de l’Orchestre symphonique de Montréal dans la Cathédrale de Joliette

À l’été 1978, le Festival offre huit concerts à la mémoire de Schubert dont c’est le 150e anniversaire de la mort

Le Père Lindsay, ses collaborateurs et administrateurs du Festival espèrent rapidement une reconnaissance internationale, comparable à celle des grands festivals. Les années qui suivent sont marquées par la présence de solistes et d’ensembles de grande envergure

La saison 1988 constitue un sommet dans l’histoire du Festival, avec 72 événements étalés sur deux mois, et 2000 artistes venant d’une quinzaine de pays. Et un public toujours plus nombreux

Le Festival prend un tournant décisif en 1989 avec un nouvel amphithéâtre qui peut accueillir 2000 personnes sous le toit, et 8000 sur les pelouses

En juillet 2010, l’Amphithéâtre de Lanaudière est renommé Amphithéâtre Fernand-Lindsay pour rendre hommage au fondateur du Festival

Pour célébrer son 35e anniversaire, le Festival offrait ce samedi soir un concert grandiose, le Requiem de d’Hector Berlioz avec 300 musiciens et choristes sur scène. Mes amis Éva et Jean ne voulaient en rien rater cette grande ouverture du Festival Lanaudière 2012

Choix surprenant pour un concert estival de plein air. Rien de très jubilatoire dans ce grand Requiem

Deux œuvres profanes ont précédé le Requiem, Fanfare for the Uncommon woman, numéro 1 de Joan Tower et Fanfare for the Common Man d’Aaron Copland

En parcourant le programme du Festival, nous apprenons que, selon le musicologue David Caims, la musique sacrée de Berlioz n’est pas la musique d’un vrai croyant. Elle est plutôt l’immense regret de ne pouvoir accéder à la foi en même temps qu’une conscience très nette du besoin profond de croyance et de prière

La Grande Messe des morts, opus 5, d’Hector Berlioz était placée sous la direction de Jean-Marie Zeitouni et le sanctus a été interprété par le ténor Frédéric Antoun
oh le côté plus doux de ces chaises dans le vert (par rapport à nos bousculades pour trouver place sur des gradins)
et puis Berlioz dans la nuit ! ça devait être sublime
Ce concert a dû être une vrai réussite! C’est toujours très plaisant un concert en plein air surtout quand la belle température nous accompagne!
Wow! Très beau et très chic votre PAO 😉
Un beau concert en plein air, j’aurais souhaité être là, le coeur et l’âme avec les notes! Merci.
Pierre, j’ai oublié de vous dire que votre nouvelle mise en page est très belle. Bravo 🙂
Une bien belle présentation, Pierre ! Changements qui me sont impossibles depuis mon 3ème déménagement…
Ouiiii ! Classe ! Cela met bien en valeur les diapos.
Quelle chance de pouvoir malgré tout d’assister à un spectacle musical en un tel décor ! Il faudra que je m’informe si il y a toujours le festival de musiques classiques à Albi. Vous imaginez dans la cathédrale ou sur le parvis… Le temps passe trop vite, il faut profiter du présent…
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Bonjour à vous toutes et à vous tous. Encore une fois merci de votre fidélité et de vos bons commentaires. Ce petit changement s’imposait pour redonner à ce blogue une nouvelle vie. Merci.
Musique grandiose pour endroit grandiose : ces festivals d’été sont toujours plein de surprises et offrent une nouvelle écoute.
Très joli nouvel écrin!