
La ville est envahie et c’est bien ainsi. Festivals, manifestations d’art et de musique, tourisme, la ville bat au rythme de l’été. Et je trouve refuge auprès du silencieux fleuve Saint-Laurent. Le beau temps qui persiste rend exceptionnel ce rapprochement avec le fleuve

Pour cela, il suffit de s’éloigner un peu de la ville et de trouver un coin de verdure paisible. Lorsque s’essouffle l’inspiration, il faut chercher la muse dans l’harmonie et… le silence

Le chant de l’eau, le clapotis, les dialogues interminables des mouettes. Silence des lieux? Peut-être pas. Mais une belle harmonie cosmique. « A l’échelle cosmique, l’eau est plus rare que l’or », écrivait Hubert Reeves

Une belle équation d’Albert Einstein : « Soit A un succès dans la vie. Alors A = x + y + z, où x = travailler, y = s’amuser, z = se taire »

Azimov, que j’ai beaucoup lu à une autre époque, disait : « Les choses changent. Mais si vite… Est-ce que les habitudes des hommes pourront suivre ? »

Puisqu’il est encore dans nos eaux, je ne cesse de le revoir dans mes rêves et de me voir, comme ce grand bâtiment, naviguer sur le fleuve dans une lenteur interminable du temps