
Une visite, une simple visite chez des amis. Leur amour pour la nature et pour la Terre m’a rendu plein d’admiration

Il existe chez Monique et chez André un tel amour de la nature que la terre ancestrale est devenue un paradis pour fleurs et oiseaux. Monique a, dans le passé, fait l’objet d’un grand reportage dont le titre était : Monique, la femme qui plantait des arbres

Dans une vie, il y a des moments où un privilège nous est accordé de rencontrer des gens d’exception. Ce samedi fut un de ces moments de joie mêlée de grandes émotions

La terre ancestrale c’était des acres, voire des hectares, d’agriculture, des bâtiments de ferme, une basse-cour et le coin de Monique sculpté d’arbres et de fleurs

Si le paradis acquiert, avec l’âge, une réelle beauté, la ferme elle, avec le même âge, se heurte aux réalités du temps et ne devient plus, hélas!, qu’objet de souvenir

Aux moments de nostalgie dans les conversations succèdent des échanges et des récits sur la beauté des fleurs, la visite des oiseaux, le chant de la nature, les grandes et les petites misères de la Terre… Tant d’années de labeur et d’amour ne peuvent sombrer dans l’indifférence

Chez Monique et André, le temps n’est pas figé. La vie est mouvement. Car il y a ceux-là qui arrivent et qui animent les lieux

Et ceux-là qui ont également tant de souvenirs à raconter… comme l’ami photographie Marcel dont nous verrons cette semaine le reportage d’un fin observateur de la nature

Et sur cette terre des ancêtres nos promenades sont ponctuées d’ilots et d’aires de repos pour mettre un peu d’ordres dans toutes ces images d’harmonie et de beauté

Plaisirs des yeux, plaisirs de l’odorat, plaisirs de l’ouïe, tout s’inspire de la nature en harmonie avec la Terre

Aux hôtes André et Monique, à mes amis Manon, Monique, Marc et Marc-André, à mon ami Marcel et à son épouse, Lise, merci. Je me tais. Et j’écoute le murmure du vieil arbre qui nous distille une sagesse millénaire