
Et si Sénèque était entendu de nos jours : « Qui s’enorgueillit de ses ancêtres, loue les exploits d’autrui »

Éva, Jean et moi sommes allés voir la vie de nos ancêtres. Un retour aux sources. Le Village québécois d’antan, c’est une autre de nos belles pages d’histoire

Dans nos villages d’antan, le centre de l’univers, c’était par la route de l’église que nous pouvions l’atteindre

Et voici le représentant du Guide suprême. Les choses ont-elles vraiment changé depuis nos ancêtres?

Tout le village, au cours de la saison d’été, est habité. La population semble sortie tout droit de l’Histoire du Québec. Claude Lévi-Strauss écrivait cette très belle réflexion
« Chercher ses racines, c’est au fond se chercher soi-même : qui suis-je ? Quels sont les ancêtres qui m’ont fait tel que je suis ? Des noms d’abord, des dates, quelques photos jaunies ou, avec plus de chance, un testament, une lettre »

Le retour aux sources est toujours une expérience unique parce qu’il nous permet de renouer avec le passé, d’observer de plus près la vie de nos ancêtres pas si lointains, et de remarquer par-dessus l’extrême simplicité que leur imposait la vie

Imaginez cette époque : pas de réseaux sociaux, pas d’Internet, pas de télé. Du bonheur? Un grand débat à venir

Dans ce village qui renaît chaque été, plus de 171 personnes se partagent la responsabilité d’animer les rues, de répondre aux questions des visiteurs et de guider dans les rues quiconque en fait la demande

Vestiges du passé, si. Renaissance, aussi. Pour le plaisir des yeux, des oreilles et pour notre fertile imagination

Demain nous visiterons quelques unes de maisons d’antan et nous verrons ces lieux habités de nos ancêtres
Non, je ne commenterai pas cette véritable provocation. Un monde sans internet, non mais, et puis quoi encore ?.. Un monde sans courses cyclistes tant que vous y êtes ! 🙂
un monde où se développait l’imagination, seule voie d’envol
Ce débat est très intéressant : « avant », y avait-il plus de bonheur ? Je ne sais pas répondre – je reconnais malgré tout, sans être passéiste, que la vie était plus simple et moins encombrée. Il faudrait savoir garder du passé le positif mais savoir apprécier aussi le progrès de notre vie quotidienne – je pense en particulier aux tâches ménagères pour les femmes.
Bonne journée.
Merci Pierre pour cette merveilleuse balade! J’ai hâte à demain pour voir les maisons!
Embellissement romantique du passé, certes émouvant et nécessaire à connaître et comprendre mais je ne crois pas et ne veux pas tomber dans le vertige de cet avant qui n’était pas si « rose » que cela (travail,difficultés financières, tâches féminines comme évoquées ci-dessus, santé, scolarisation, famille trop nombreuse et j’en passe…)
La nostalgie, je pense que nous l’avons tous lorsque nous regardons d’anciennes photos de nos parents ou grands-parents. Je ne sais pas s’ils étaient plus heureux, peut-être moins stressés mais je crois que la vie fut rude pour les anciens qui devaient travailler de longues heures. Ce n’est que mon avis…
C’est une belle promenade dans le Village Québecois d’Antan. A demain.
Chouette, je vais suivre vos pas… je sais par recoupement que probablement certains de mes ancêtres, de la région natale de mon père, se sont retrouvés chez vous… En lisant les archives de Côte d’Or, librement accessibles, on comprend la difficulté de vivre : dates de naissances, de décès… professions, recensement…
Belle balade dans le temps…
D’antan : une expression que j’adore ^^
Pingback: Bloguer ou ne pas bloguer » Hatsune, Rolling Girl on Mars
Je veux rassurer mes amis et amies. Je ne suis pas passéiste. Ce que je retiens surtout de cette évocation de l’Histoire du Québec est plus un mode vivre que je situe dans son cadre historique qu’un regret de ce mode de vivre. Si je devais choisir entre hier et aujourd’hui, je dirais que je voudrais avoir quarante ans en moins pour voir ce que réserve l’avenir 🙂