
Le sommeil se faisant rare, je me lève tôt. Rapide coup d’œil aux actualités du jour. Période électorale impose

La nuit quitte. Le jour s’installe. Montréal ne se soustrait pas à une certaine morosité. Est-ce une vision qui m’est exclusivement personnelle?

Je délaisse les méandres de la politique et j’entreprends ma longue marche à travers Montréal, avec le but précis de me rendre dans le Vieux-Port de Montréal

Tout est calme. Si calme. Dans mon casque d’écoute, une musique préalablement sélectionnée ajoute un peu de soleil au temps gris qu’il fait

Le fleuve est calme. Il semble s’éveiller au même rythme que la ville qu’il côtoie depuis tant de siècles

Une idée folle me traverse l’esprit : suis-je trop obsédé par la présence du fleuve? Peut-être me faudrait-il créer un blogue qui ne parlerait que de cette grande route bleue du Québec… Bon, je verrai

Savoir s’arrêter… s’imposer une halte… naviguer sans coup férir sur les vagues de la vie… autant de clichés que je passe en revue mais qui s’imposent maintenant comme une réalité

Voir dans les petites choses improvisées un atout sans lequel la vie ne serait pas tout à fait la même

Au gré de ma promenade, j’ai capté quelques heures de débat à la radio. Débats commandés évidemment par les déclarations politiques qui portaient sur cette déclaration selon laquelle les jeunes Québécois pensent trop à la belle vie… Être jeune et rêver d’une belle vie, serait-ce devenu une manière de penser et de vivre improductive?

S’agissant de la jeunesse, tant de préjugés naissent de ces débats politiques qui, eux, font montre de tant d’inanité

Ma journée se poursuivra entre jour gris et heures ensoleillées. J’ai fait le plein de photos. Il s’agit maintenant d’en faire le tri. Quelques heures de travail à venir. Faut bien garder la forme 😉