
Après les demoiselles de notre photographe talentueux, Marcel Asselin, voici encore une fois les ailes diaphanes de la libellule

Marcel a su, bref il sait toujours, repérer, observer, saisir et traduire la grande légèreté de la nature

Et elle c’était quoi ? Une libellule, je dirais. Toute d’envol et de transparence, se faufilant, gracieuse, entre les deux royaumes de la terre et du ciel, indemne, libre (Christian Bobin)

Regarder, profiter du silence, parfois déceler le sifflement de ces ailes si vives et si rapides… imaginer, rêver, voir virevolter et s’animer devant autant de grâce

j’essaie d’imaginer la patience, l’amour, le sens de l’observation qu’il y a derrière chacune de ces photos

Que j’aime cette citation parce qu’elle répond si bien au travail de Marcel : Pour moi, un brin d’herbe a plus d’importance qu’un grand arbre, un petit caillou qu’une montagne, une petite libellule a autant d’importance qu’un aigle. Dans la civilisation occidentale, il faut du volume. C’est l’énorme montagne qui a tous les privilèges (Joan Miró)

Et ce ver magnifique de Victor Hugo : La frissonnante libellule Mire les globes de ses yeux Dans l’étang splendide, où pullule Tout un monde mystérieux…

Que dire de plus sinon remercier mon ami Marcel pour ces photos exceptionnelles d’un monde que je ne connaissais peu et qui ont suscité ma curiosité à découvrir un monde infiniment petit mais magnifiquement grand dans notre imaginaire
Les œuvres sont protégées par le droit d’auteur. Toute reproduction en tout ou en partie nécessite l’autorisation expresse de Marcel Asselin