
Vendredi. Le soleil est radieux. Je constate que je vivrai encore une journée toute de luxe, de calme et de sérénité.

Par ce vendredi matin, je décide de sortir des parcs de la nature et de venir me ressourcer au cœur de la cité

Je me dirige vers le centre-ville de Montréal. L’occasion de regarder le ciel… d’admirer quelques édifices en hauteur… et de me convaincre que je vis bien dans une métropole

Une promenade au cœur de la cité n’a rien de commun. En lieu et place de grands arbres verts. la ville arbore des gratte-ciel dans un splendide bleu azur

Les gratte-ciel sont les tabernacles de la réussite; réussite financière, aussi agréable au Dieu des Puritains qu’une prière. Comme une flèche de cathédrale, ils tendent vers le ciel d’un élan à la fois mystique et économique
Paul Morand

Comme le montrait si bien Paul Morand, les villes arborent avec fierté leur quartier des affaires en rivalisant avec la hauteur de leurs gratte-ciel. Toujours plus haut… toujours plus haut

C’est toujours un bonheur de retrouver quelques arpents verts à travers les buildings de béton et de verre

L’architecture […] doit être charnelle, substantielle autant que spirituelle et spéculative, écrivait Le Corbusier

Et si les statues profitaient elles aussi des bienfaits du soleil radieux qui plombe cette belle journée de vendredi

Entre temps, je me laisse tout simplement guider par la lumière et je ne rate pas l’occasion de lever les yeux vers le ciel des gratte-ciel. Ce beau temps fut interrompu en fin d’après-midi par une brève averse. Rien n’est parfait, n’est-ce pas?