
Par un de ces matins ensoleillés, mes pas m’ont guidé jusqu’ici, dans ce cimetière paisible et lumineux

Et en ces lieux, le silence me faisait résister à un départ soudain. Tout n’était que quiétude dans laquelle je me plaisais volontiers

Et en ces lieux c’est la vie, la nature, la fraîcheur du temps qui accompagnent les visiteurs. Et le repos devient dès lors partage

Et le silence est parfois doucement interrompu par le chant de l’oiseau qui nous ramène gentiment aux réalités de la vie

Improviser sur la vie, discourir sur l’au-delà, soliloquer sur l’avenir. Dialoguer avec soi-même dans ce monde du silence sans en interrompre la tranquillité des lieux

Qu’il ne soit que légende, rêve, utopie, chimère, j’aime l’idée qu’un ange gardien puisse avoir la générosité de veiller sur nous, pauvres humains

Et Victor Hugo, ce mentor si vieux mais si sage, écrivait, dans son infinie clairvoyance : Après l’ardent chagrin, le repos vient au cœur comme aux yeux le sommeil

J’examinai cette transmutation proposée par l’artiste Pierre Osterrath : le cheminement de l’être humain vers l’autre versant de la vie est véhiculé par cinq personnages qui deviennent plus éthérés et lumineux en évoluant vers l’infini

Visite d’un avant-midi. Ce ne furent que quelques heures de paisible méditation. Ce ne furent que quelques instants éphémères baignés dans une harmonie tellement éloignée de nos préoccupations quotidiennes.