
De retour à Montréal. Vague-à-l’âme certes. Mais aussi heureux de me retrouver dans une ville que j’aime. Et je suis allé me ressourcer aux réalités urbaines en m’évadant au Jardin de Chine du Jardin botanique de Montréal. Les lanternes magiques sont fascinantes

Et par un heureux hasard j’apprends que le Jardin botanique célèbre le 20e anniversaire de La Magie des lanternes

Tant et tant de couleurs. Comment faire pour en restituer la beauté et l’éclat de ces lanternes magiques?

Cette année, le Jardin botanique de Montréal nous invite à une thématique riche et inspirante : le banquet des pêches organisé par la divinité Xi Wang Mu, Reine-mère de l’Occident

Près de 1 000 lanternes, dessinées à la main à Montréal et fabriquées en Chine, illuminent le jardin de couleurs vives

Le banquet montre la vieille dame d’Occident, Xi Wang Mu, présentant à ses convives les pêches d’immortalité

Dans son jardin, Xi Wang Mu cultive les pêches de l’immortalité, qui libèrent de la mort tous ceux qui en mangent. Toutefois, l’arbre ne donne des fruits qu’une fois tous les 3 000 ans (ou même 9000 ans). Lorsque les pêches sont mûres, Xi Wang Mu invite les immortels à un festin au cours duquel ils dégustent ces fruits merveilleux

Ce n’est qu’au premier siècle après J.-C. que Xi Wang Mu gagne ses lettres de noblesse. La Reine-mère de l’Ouest règne sur le paradis occidental des immortels dans les monts Kunlun où elle est servie par les filles de jade et les oiseaux à trois pattes

Le recours aux lanternes décoratives, pour égayer et illuminer les fêtes, remonte à la dynastie Han (206 avant J.-C. à 220 après J.-C.). De nos jours, les lanternes sont encore utilisées pour pour clore les festivités du Nouvel An lunaire

Xi Wang Mu règnait en occident sur le pays des fées appelé Xi-Hua (« Fleur occidentale ») et elle personnifiait la féminité (yin). Elle eut un mari : le roi-père d’orient qui personnifiait la masculinité (yang). Cette rencontre symbolisa l’union du Yin et du Yang

L’espoir suprême des chinois est de rejoindre un jour les immortels sur la montagne sacrée et de se nourrir de la plante d’immortalité et de s’abreuver au fleuve de Cinabre. La montagne et les Grottes Célestes, illuminées par leur lumière intérieure, sont le territoire de la quête de l’adepte qui y pénètre muni d’amulettes et de formules magiques

Les immortels de l’époque impériale fréquentent les montagnes, en particulier le mythique mont Kunlun, mais aussi les étoiles, le fond des eaux, les grottes qui communiquent avec le ciel, et les îles des mers orientales. De grands voyageurs, quoi!
Sources :
Le Jardin botanique de Montréal
Que c’est magnifique toutes ces belles couleurs! Ces lanternes sont de toutes beautés! Merci pour ce beau billet! Bonne soirée!
le goût des chinois pour des couleurs violentes que nous n’oserions pas
Aujourd’hui sur ton blog je veux bien ressembler à Diogène le cynique qui avec sa lanterne
« cherchait désespérément un homme ».
Je crois qu’il s’est trompé de lanterne, la sienne n’était pas magique.
Bonne journée Pierre et merci infiniment pour cette splendide fête!
ah mais j’adore ! ça va combattre le gris pluvieux autour de moi tout ça (et vaincre !) 🙂
ça pète de toutes parts les couleurs, j’adore !
Que c’est beau et féerique, Pierre. J’aime toutes ces couleurs joyeuses. Merci de vos textes très intéressants et de vos photos qui sont une pure merveille 🙂
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Je ne sais pas comment on te contacte donc je passe ici.
Comme tu cites beaucoup d’auteurs, je pensais que tu connaissais Diogène, qui est à l’origine du mouvement cynique.
La légende dit de lui qu’il se promenait partout avec une lanterne afin de trouver un homme: c’est une image pour montrer la pensée de Diogène, qui désabusé, a renoncé en fait à trouver de l’humanité dans le genre humain.
Je me proposais juste, dans une image poétique d’attraper l’une des superbes lanternes de ton article: elles sont si belles, que je suis sûre qu’avec celle-ci, Diogène aurait réussi sa mission, à savoir se réconcilier avec l’humanité.
Sache que j’ai beaucoup de respect pour toi, et que sur cette fichue toile, tu étais un véritable ange-gardien comme ceux de tes articles.
Il fallait juste me contacter, même si j’aime les mots tout comme toi, dans la vie je suis quelqu’un de très simple.
Sache que j’ai juste dit au revoir, demandé un peu plus de douceur, renoncé à Facebook et tenu mon blog différement et qu’il y avait des raisons à cela. Je ne sais même pas ce qu’on me reproche, il aurait fallu me contacter pour cela.
Efface ce message quand tu l’auras lu.
Excuse l’heure tardive, je suis un peu désabusée, mais çà passera bien vite.
Bonne continuation.
Et comme à chaque fois ce festival de lanternes, lampions, symboliques m’émerveille !…