
Chronique singulière. Chronique intime. Chronique inspirée de ces mots d’Eugène Ionesco : Il faut écrire pour soi, c’est ainsi que l’on peut arriver aux autres

Une promenade. Ici commence cette chronique. Par une simple promenade. Qui sont ces gens? Des personnes qui m’inspirent beaucoup de tendresse et d’amitié. Goûter aux derniers jours doux d’automne était le but de cette promenade improvisée dans un lieu que je fréquente, que j’aime et qui me sollicite beaucoup

La longueur de ces chemins à parcourir ensemble s’amenuise avec le temps. Les carrefours se rapprochent davantage entre les arrivées et les départs

Photo captée avec un appareil tout simple, sans recours à des techniques complexes de la photographie. Une promenade toute simple. Au bord du fleuve, Sans la complexité de la ville. Une solitude partagée. Une filiation au cœur d’une émotion.

La route du temps est-elle bleue comme le fleuve qui ne s’arrête jamais? Et si la vie pouvait ne jamais s’arrêter…

Si nous pouvions fleurir le passage des gens aimés et animer ainsi ce grand âge que d’aucuns appellent doré?
Une ballade au bord de l’eau est toujours tellement plaisant! Une bien belle balade reposante! Merci Pierre pour ce beau moment de réflexion! Bonne soirée!
une tendre promenade de deux humains
Voyage au coeur du coeur… de très belles photos pour étayer cette chronique intime .
BONJOUR PIERRE Que du bonheur bien sur… ! je voudrai vous dire que je suis une personne agée ( 75 ans ) et que tout ce que je découvre sur votre site je prends bien le temps de le savourer. Je fais du bénévolat dans la maison de retraite de mon village et dans un foyer d’accueil spécialisé, et depuis quelque temps je leur passe vos courriers et vos explications sont bien écoutées par tous. Je voudrais que ce courrier ne soit que pour un échange affectueux et non a mettre dans votre courrier. Moi,je fais des photos de fleurs de mon jardin, je vais vous les passer et vraiment, si elles peuvent vous aider pour des décorations, vous pouvez en faire ce que vous voulez, dommage que je ne puisse pas ajouter les odeurs. Merci pour Tout et a bientôt de vous lire. Mémé
Nicole Liot, Cirey sur Vezouze : C’est aux pieds des Vosges. Très beaux
« la démence est la rançon de la sapience »: oui, je vois dans cette phrase une vraie dialectique.
Et dans cette dialectique, il n’y a pas de solitude, il y a la foule des humains.
Bonne journée Pierre.
Magnifique « Les grandes solitudes sont palpables »…
Votre promenade d’aujourd’hui apporte des réflexions profondes sur l’espèce humaine, sur notre oscillation constante entre sagesse et démesure mais aussi vos photos démontrent bien notre capacité d’entraide 😉 Bonne journée !
Quel beau billet cher Pierre. Il est rempli de douceur et de tendresse de par vos belles photos. Et oui, » si la vie pouvait ne jamais s’arrêter… »
Je connais ce douloureux plaisir de l’usage de la chariotte (comme je l’appelle affectueusement) pour un être qui ne peut être plus proche… plaisir car je partage alors la promenade, douloureux car constat de l’avancée d’une maudite maladie… et combien il n’est pas aisé de vouloir aller là ou là, car trop souvent le parcours est matériellement impossible
Cher Maman, jusqu’a présent pour moi tu as été tel un phare qui guide les navires et avec le temps je suis devenu le gardien de ce phare.
Merci Pierre pour cette magnifique journée et merci pour les nombreux conseilles et le dévouement que tu offre jours après jours.