L’indifférence
Elle te tue à petits coups
L’indifférence
Tu es l’agneau, elle est le loup
L’indifférence
Un peu de haine, un peu d’amour
Mais quelque chose
L’indifférence
Chez toi tu n’es qu’un inconnu
L’indifférence
Tes enfants ne te parlent plus
L’indifférence
Tes vieux n’écoutent même plus
Quand tu leur causesGilbert Bécaud (Extrait)

Le parcours de toute une vie peut ressembler à ceci. Ne serait-ce que constater qu’il fait beau peut changer le cours d’une existence

En ces temps d’automne, tous les Sam de ce monde se font plus pressants… il y a urgence de faire des provisions

En ce moment de grâce, la terre continue de tourner. Et de l’avoir ainsi remarqué peut faire chavirer d’autres belles âmes

Redécouvrir le mouvement spatio-temporel du monde à partir d’une parcelle de ce monde, n’est-ce pas déjà une joie en soi?

Elle est là. Seule. Attendant son heure pour une chute toute en voltige jusqu’au sol. Et par cette chute elle contribuera, qui sait, elle, si petite, au renouvellement de la fertilité des sols

Vous vous imposez une discipline de vie. Combien de gens sont passés sans vous voir, dans la plus complète indifférence, cette paralysie du cœur, selon les mots d’Augusta Amiel-Lapeyre ?

Vous souvenez-vous de ces mots de Balzac, dans La Femme de trente ans : … les froids calculs de l’indifférence

Faire des provisions, vous disais-je? Sam est insatiable. Je terminerai avec ce rappel de Simone de Beauvoir dans les Mandarins : … On ne peut rien écrire dans l’indifférence
aussi sage que beau (que j’aime la petite feuille coincée, et puis le reste et l’ami Sam bien sûr)
L’indifférence est le grand fléau de notre société, on est tellement gavé d’images que l’on ne sait plus voir, tellement agressé par des informations de tout genre qu’on ne sait plus prendre le temps de penser… alors merci de rappeler de temps en temps combien les petits riens sont important !
Un gros big up pour le petit Sam, bien gavé et prêt à affronter l’hiver…
on a vu !
« Paralysie du coeur », belle formule qui dit tant. Le « tunnel » symbolique montre l’étroitesse dans lequel nous nous enferrons, il faudrait en écarter les murs. Quant à l’ami Sam, j’en veux bien des comme ça chez moi…
Comment demeurer indifférente à vos réflexions et à vos photos qui les soutiennent!
Cette lumière au bout du tunnel ravive mon enthousiasme 🙂
Salut à Sam et à sa nombreuse famille qui sont loin de passer inaperçus!
Impressionnante et magnifique cette photo du tunnel, cela me fait pensée à cette citation: » il y a toujours de la lumière au bout du tunnel » Ça faisait un petit bout qu’on avait vu notre ami Sam, il est en train de se faire de bonne provisions avant notre rude hiver… C’est toujours un grand plaisir de se balader virtuellement à vos côtés! Un gros merci cher Pierre pour tous ces magnifiques moments! Bisou et bon mardi tout doux!
Votre promenade est magnifique, Pierre. Il est vrai, l’indifférence fait mal. Un simple petit bonjour ou un sourire fait tellement de bien. Vos photos sont joliment accompagnées de vos mots toujours juste. Et je suis heureuse de retrouver notre ami Sam, il a raison de faire des réserves pour l’hiver.
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