
Plus de huit millions de foyers dans l’ensemble des États-Unis étaient privés d’électricité mardi matin. L’œuvre de Sandy

Selon les actualités, Sandy a entraîné d’impressionnantes chutes de neige dans une zone plus vaste encore, notamment en Virginie Occidentale, en Virginie, en Pennsylvanie, dans le Maryland, le Tennessee et l’Ohio

En ce mardi, à Montréal, la vie continue. Une température exceptionnelle de 20 degrés. Il faisait doux après des vents violents, la veille

Dans les États de New York et du New Jersey, la tempête s’annonce déjà comme l’une des plus dévastatrices jamais enregistrées

Le niveau du fleuve Saint-Laurent à l’est de Québec retenait particulièrement l’attention. En période de marées à fortes amplitudes, combinées aux forts vents, les risques de déferlement des eaux le long de la côte étaient élevés. Et le fleuve a retrouvé en ce mardi son calme olympien

Pour nos voisins du Sud, c’était business as usual. Pour les Montréalais, c’était le calme après la tempête.

Après avoir provoqué 67 morts dans les Caraïbes, Sandy en a fait au moins 34 autres aux États-Unis et un au Canada, pour l’essentiel dus à des chutes d’arbres

Dans les principales zones touchées par Sandy – soit 158 comtés de dix États américains allant de la Virginie (est) au Massachusetts (nord-est) – environ 25% des téléphones sans fil étaient hors service et 25% des personnes avaient perdu l’accès au câble et Internet

À Montréal, au lendemain du passage de Sandy sur la Côte Est des États-Unis, c’était jour ensoleillé et température chaude. Là-bas, chez nos voisins du Sud, trois réacteurs nucléaires ont été mis à l’arrêt dans le nord-est des États-Unis. Deux autres réacteurs ont dû réduire leur production en raison des intempéries et de la montée des eaux, notamment dans l’État du New Jersey. L’alerte lancée lundi sur la centrale nucléaire d’Oyster Creek, l’une des plus vieilles du pays, restait en vigueur.

Le quartier des affaires de Manhattan, en partie inondé lundi soir, était désert mardi matin. Nombre de courtiers ou d’analystes essayaient de travailler depuis chez eux, d’organiser des réunions avec les clients par téléphone. Les sièges des banques Goldman Sachs, Citigroup et New York Mellon sont restées fermées. Et la vie va, poursuivant sa route, et cheminant sur des voies si distinctes

Du centre-ville de Montréal au centre-ville de Manhattan, la distance à parcourir est de 380 miles, c’est-à-dire 608 kilomètres. Environ 6 heures 30 minutes en auto

Peter Morici, un économiste professeur à la Smith School of Business de l’université du Maryland cité par Les Échos, estime qu’entre le manque à gagner et les dégâts causés sur une zone qui représente 25% de l’économie américaine, les pertes causées par Sandy pourraient atteindre entre 35 et 45 milliards de dollars

Les tempêtes, qui s’abattent actuellement sur diverses régions du continent américain comme l’ouragan Sandy ou les pluies diluviennes en Argentine, sont le signe de changements climatiques qui iront en s’aggravant, ont mis en garde lundi des experts au cours d’une conférence à Lima. Qu’en pense la droite américaine?
profitez de ce temps merveilleux dans cette nature non moins belle.
Oui affreux ce qui se passe sur la côte américaine – et tout autant au moins à Haïti
Interpellant (politiquement parlant) ce massacre planétaire qui est dénoncé depuis tant d’années (cfr Théodore Monod…) et les intérêts qui permettent au processus de destruction d’être en cours…
la droita américaine s’en fout : après nous le déluge et pourvu qu’on amasse encore quelques petits milliards
C’est terrible les dommages de Sandy… ici dans la nuit de lundi à mardi, c’était fou comme il ventait fort, heureusement je n’ai eu que quelques branches d’arbres brisées donc aucun dommage… Bon mercredi!
Je suis soulagée d’apprendre qu’il n’y a pas eu plus de dégâts à Montréal. C’est terrible ce qui s’est passé aux Etats-Unis. Merci cher ami de nous donner des nouvelles rassurantes aujourd’hui.
Le monde nous échappe…
Pour les peuples primitifs, l’automne annonçait le début du grand sommeil de l’hiver, on se hâtait de rentrer les récoltes à l’abri des intempéries, on célébrait la fin des jours faste dans la joie et le respect des dieux de la Terre…
Et puis, l’homme a crée Dieu à son image, un dieu unique et inique, puis il s’est cru dieu et maintenant, la Terre reprend ses droits avec toute la violence que redoutaient les hommes d’autrefois, et l’homme contemporain se lamente ou s’en fiche, selon sous quelle latitude le sort lui a donné de naitre…
Apprenons à profiter de la beauté qu’il nous est encore donné de contempler !