
Pourquoi faut-il que novembre soit le seul mois qui nous rappelle qu’il y a quelque part de beaux endormis, oubliés par le temps?

Ces endormis des cimetières n’ont plus la résilience des vivants. Leur seul avenir c’est maintenant l’éternité

J’ai promené mon regard sans oublier pour autant à quelle grande solitude sont destinés ces endormis de novembre 2012

Un jour viendra, le plus tard possible, où je partagerai la terre et le silence des ancêtres parce qu’oublié, moi aussi, de mes contemporains
que c’est beau ce cimetière parc !
(sais pas pourquoi mon fil de lecture avait bouffé vos billets, je m’étonnais)
Non Pierre, tes contemporains, tes semblables ne peuvent oublier les belles images du partage.
Il n’y a pas une génération, puis une autre qui serait oublieuse.
Personne ne connaît son sort, les dés sont seulement ceux du hasard: c’est pourquoi novembre sera gai: il faut faire honneur aux beaux endormis et aimer la vie pour, grâce et à travers eux.
J’espère que tout va bien après le passage de cette tempête à laquelle l’homme anthropomorphique prête un nom.
Je préfère lire celui des beaux endormis pour ne jamais les oublier.
« Le plus mélancolique des mois » selon le poète Milosz. Gardons-nous de cette propension que l’automne de novembre n’entraîne trop de mélancolie en nous…
Magnifiques lieux de paix…
J’aime ces cimetiéres où il fait bon venir, malgré le chagrin. Respect, beautè, nature, pour ce lieu de dernière demeure…
Ce qui est sûr, c’est qu’on y retrouve la paix !….
…et que pas mal des vivants y rodent pour s’y ressourcer… bizarrement 😉