
Je constate que de plus en plus mes promenades se prolongent dans la nature et s’écourtent dans les bruits et fureurs de la rue urbaine

Et je ressens aussi que s’installe au gré de ces promenades une routine… comme si toute nouveauté qui brise une certaine monotonie était menaçante.

Je me laisse attendrir par un certain minimalisme automnal… telle cette feuille bien seule perchée au bout d’une branche dégarnie dont les fruits trop mûrs trouvent leur fin dernière

J’aurais tout lieu de m’interroger sur mes parcours de vieux loup solitaire qui ne cherche qu’à gagner les chemins de l’ennui

Dépouillement ultime qui dévoile la fragilité de la nature et qui nous renvoie à notre propre précarité

Les assemblées délibérantes déchirent le voile du silence et se manifestent par de tonitruantes piailleries…

Les glaces se forment et se font voir au grand jour pour défier l’automne qui tarde à clore la saison
On aime beaucoup vos photos et on recherche des photographes pour illustrer une ville ou un pays en 10 photos. Contactez-nous si ça vous intéresse. contact@lesbaroudeurs.me
Pierre quelle merveille… bon, vais dormir avec ces images.. et ces mots
Les portes du rêve… Vos mots nous y conduisent tout droit !
C’est parti pour les grands froids… courage !
On se sent tellement bien dans cette merveilleuse nature ou y règne le calme! Merci pour ce magnifique billet! Bonne semaine!
Vous avez l’art de nous montrer l’essentiel. 🙂
Ce matin la nature est recouverte à perte de vue d’une immense page blanche où elle commence à écrire une nouvelle histoire que nous découvrirons pas à pas avec vous je suppose 😉
« Mélopée » de fin d’automne dont le chant élégiaque se poursuit en nous. Monsieur Ecureuil me plaît particulièrement, si familier chez vous, si fuyant par chez moi.
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fort bien vu le minimalisme !
Le Sam a l’air d’un Jack l’éventreur ici ^^ !