Faut-il insister? Ils sont dans la rue. Par choix pour d’aucuns. Contre leur gré, pour d’autres. Ils quêtent. Ils sont bruyants. Ils font peur. Ils squattent. Ils chapardent parfois. Ils ont tout contre eux, ils n’ont rien pour eux. Ce sont les oubliées et les oubliés. Et Montréal n’y fait pas exception.

et dès lors, l'improvisation est la clé de la survie. Il n'est pas nécessaire d'étaler la misère. Mais le seul fait d'y penser peut sauver une vie

L'hiver n'est pas égal pour tous. Il y a ceux et celles qui ont froid... et ceux ou celles qui bénéficient de la chaleur humaine

Ceux-là, ou celles-là, qu'on n'ose nommer, sont classés dans les faits divers, lorsqu'ils vont désormais dormir dans cet Ailleurs qui arrive toujours trop tôt
un superbe billet – et notre culpabilité impuissante, ou peu puissante – faire ce qu’on peut et ne pas se résigner
bravo pour la vision que parfois on ne veut pas voir,
bon temps des fetes malgré tout ,
Bravo pour ce témoignage plus de sincérité et de pudeur ! il est bon de rappeler que Noël ce n’est pas sapin et illuminations pour tout le monde…
Ooops pourquoi ai-je écrit « plus de sincérité » quand je voulais écrire « plein de sincérité » ?!…
Nous qui avons la chance de vivre bien au chaud et de manger tous les jours ça nous fend le coeur de voir ces pauvre malheureux, personne ne devraient vivre ainsi.
Merci de nous rappeler cette vérité qu’on oubli trop souvent.
Merci de montrer que la misère est là, partout sous nos yeux car certains ne la remarquent même pas. Trop d’égoïsme, trop d’indifférence ! Merci pour ces pauvres gens qui ont sans doute vu leur vie basculer du jour au lendemain.
chaque ville hélas a ses « décrochés » de la vie et le phénomène ne fait que s’amplifier
C’est une réalité qui fait mal à regarder, comment les aider, c’est un choix qu’ils ont fait de vivre ainsi… Cela nous fait réaliser la chance que nous avons d’être si bien entouré! Bon vendredi!
On ne peut faire disparaître la misère sous le tapis blanc de l’hiver…
Chaque fois que je vais à Montréal et que je croise ces gens qui ont choisi (par la force des choses) de vivre dans la rue, j’ai une pensée de compassion pour eux. Et à voir l’hiver arriver, ça m’attriste encore davantage.
À notre époque moderne et fortunée, ça ne devrait pas exister. Mais ils sont là et on ne peut les ignorer. Tes photos nous font prendre conscience de la fragilité de l’homme et que même si nous sommes en mesure de faire des choix, il y a des moments où la vie nous projette là où notre destiné nous a échappé.
Espérons que ces gens auront un peu d’amour pour Noël.
Merci pour le partage, ça me fait apprécier davantage que j’ai.
Peut-être que ces gens avaient tout avant (chômage et crise) de tomber aussi bas et cela me rend très triste. Par grands froids, des bénévoles font leur tournées dans les rues et parlent à ces gens. Ils leur proposent de quoi s’alimenter ou un endroit pour passer la nuit mais leur réponse est un refus. Ayant travailler quelques années dans une association pour chômeurs, j’y ai vu beaucoup de misère. Même des personnes travaillant dans le secteur bancaire se retrouvaient du jour au lendemain sans rien. Nous leur proposions un sac de vivres et les aidions dans des recherches de travail et nous leur apportions un peu de chaleur humaine.
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Encore un article dans lequel les mots et les images se répondent parfaitement pour traduire l’exacte réalité des conditions et des situations.
Ni trop, ni trop peu, même les couleurs font sens: le rouge pour la vie, le vert comme une espérance, envers et contre tout, sans masquer pour autant les chiffres noirs de la misère.
Merci Pierre, pour la grande délicatesse de cet article sur un sujet aussi sensible!
Elle traîne malheureusement partout cette misère… et l’hiver nous le démontre davantage…