
Une ville se fait et se défait, selon le regard que nous portons sur elle

Une ville c’est un patrimoine qu’elle lègue aux générations présentes et futures

Une ville c’est le bonheur qu’elle diffuse ou la solitude qu’elle impose dans son état de modernité

Une ville c’est tout l’attachement que lui témoignent ses résidents et une qualité de vie qu’elle inspire

Une ville c’est aussi un long cheminement, de la naissance, de la vie et de la mort de ceux-là ou de celles-là qui l’adoptent sans jamais la quitter

D’hier à demain une ville marque et marquera toujours notre imaginaire

Parfois une ville se meurt d’abandon comme nous mourrons d’ennui pour elle

Une ville c’est un partage, souvent ambivalent, entre amour et haine

Une ville c’est une grande part de lumière et une autre grande part de zones d’ombres

Une ville ce sont les drames qui nous sont étrangers ou des bonheurs que nous ne savons jamais saisir à temps dans le tumulte des bruits de la rue

Une ville, mosaïque de la vie, cache les grandes et les petites misères mais pavoise devant de rutilantes richesses

Que sera ma ville devenue au cours des prochaines décennies? Confort ou indifférence?
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Ville belle et culturelle
le confort va souvent avec l’indifférence, ou l’entraîne – sur la quatrième photo on dirait que l’arbre a des mains tendues vers la femme
« Une ville se fait et se défait, selon le regard que nous portons sur elle. »
Je crois que cette première phrase résume très bien la diversité de nos attitudes dans nos cités.
Je ne pense pas que nous devions raisonner en utilisant le « ou » exclusif.
Il y a de l’indifférence et des prises de conscience dans tous les milieux.
Ce qui m’inquiète en revanche, c’est le monde du travail, qui déracine sans cesse les gens, à coup de mutations forcées et de Plans de départ involontaires.
Un sacré revers de la modernité.
Mais les choses ne sont pourtant pas blanches ou noires: il y a aussi l’enracinement volontaire, le combat de citoyens qui prolongent l’histoire. Et je pense que ce combat fait partie, à part entière, de l’histoire de nos cités. Cette histoire que reprendront à leur compte d’autres générations.
Il y a le confort, il y a l’indifférence, ET il y a aussi l’éducation sous toutes ses formes.
Bon dimanche Pierre!
la campagne…oui
la beauté se constate par L’esprit, c’est une chose que l’on ressent à l’intérieur de nous même. Le bonheur ‘c,est dans les coeurs, les apparences ne signifient rien.
magnifique la statue de l’indien ! Amitiés
Ce qui me frappe surtout dans les villes, c’est l’indifférence qui s’y vit comme elle s’y vit de plus en plus même dans des lieux dits à l’échelle humaine. Evolution d’une société consommatrice, individualiste… Des projets d’habitats groupés se développent peu à peu et permettent non seulement d’intégrer un mode de vie plus écologique et économique mais aussi à des personnes seules (jeunes ou âgées) de l’être moins. Le regard que vous posez sur la vôtre nous en montre les interrogations…
« La ville n’est pas une simple agglomération d’hommes et d’équipements, c’est un état d’esprit. »
(Robert Park) Photos et textes toujours aussi magnifiques! Merci pour tous ces beaux partages! Bon dimanche tout doux!
Je pense que confort et indifférence vont de pair dans la vie de nos petites et grandes villes. Ce n’est déjà pas évident pour nous et malheureusement cela le sera encore moins pour les futures générations. Et pourtant, nous aimons nos villes et nos habitations.
Je vous souhaite un bon dimanche cher Pierre.
J’avais les mains dans la farine et la cuisson des gâteaux de Noël embaume la maison…
J’aime votre regard qui, par le biais de ces sculptures, relie histoire individuelle et démesure de la grande ville. Et cependant, un rayon de lumière, une courbe, une ombre, un regard attardé sur un laveur de vitre, et tout redevient rempli d’une grande sensibilité humaine.
Définitivement, je ne saurai vivre dans une grande ville…
J’adore les premières photos avec les regards des statues…
Imposant et peut-être un peu trop voyant le mur « briqué » !