
En direction de la petite ville de Berthier, nous voyons progresser les résultats d’une récente chute de neige

Berthier est située à une heure de Montréal. Aurions-nous été épargnés par cette chute de neige? Il me semble que oui

Je publie avec un peu de retard cette chronique et mon propos sera aussi léger que le bonheur d’avoir pu ainsi nous rencontrer en famille autour de l’aînée âgée de soixante-quinze ans.

Autour de la table trois générations étaient présentes : de quinze à soixante-quinze ans. Voilà qui donne à réfléchir

Jean-Claude Carrière écrivait si bellement que le temps, c’est un peu comme le vent. Le vent, on ne le voit pas : on voit les branches qu’il remue, la poussière qu’il soulève. Mais le vent lui-même, personne ne l’a vu

Petit déjeuner familial, disais-je. Et Daniel Pennac disait pour sa part que le temps de lire, comme le temps d’aimer, dilatent le temps de vivre. Ah le temps d’aimer!

Dans la vieillesse, il y a urgence de mettre en ordre notre vie. Dans la jeunesse il y a urgence de mettre en désordre la vie. Et dire que nous trouvons le temps de partager un petit déjeuner par un dimanche matin enneigé