Ils étaient bien cinq ou dix. Ou dix et cinq.
Un soleil plombait le jour que cinglait le vent.
Les moineaux se regroupaient et leurs cris fendaient le silence,
Un silence si glacial que le vol du moineau aurait pu être entendu à la ronde.Que pouvaient-ils se dire? Angoisse ou allégresse? Quiétude ou panique?
Ce jour que n’avait de cesse de torturer l’aquilon
Aurait pu pour le moineau paraître bien cruel et félon
Car il fut cause, par grands vents, de grands frissons.
quelle merveille ces photos ! (et un joli poème assorti)
Pingback: Les grands frissons du petit moineau | Les saisons | Scoop.it
Oh wow, c’est merveilleux, vos photos sont tellement belles! Je les admire tellement ces petits moineaux qui passent l’hiver avec nous! Bonne soirée toute douce!
Après quelques jours d’accalmie, je viens de leur ré-ouvrir leur restaurant à graines, car les pauvrets…
Très beau texte pour traduire ce que pourraient éventuellement penser ces petits oiseaux. Ils sont bien plus courageux que nous pour affronter les grands froids. Ils n’ont que leurs plumes ! Ne les oublions pas ni eux ni les animaux sauvages qui luttent contre les éléments pour survivre.
C’est drôle de voir comment ces petits oiseaux doublent de volume par grand froid, ils se font une isolation thermique faite d’air entre les plumes… la nature est toujours prête à faire face à toutes les circonstances… allez armons nous de courage !
Bonne journée
» Les grands frissons du petit moineau »?
Alors, ce serait bien de le garder au chaud 😉
Très belles photos, Pierre, de ces petits moineaux. En se gonflant, ils se protègent du froid mais j’espère qu’ils trouvent de quoi manger et de boire de l’eau car ils ont aussi besoin de boire mais avec ce froid, ils ne doivent trouver que de la glace!
Belle journée.
Pingback: Bloguer ou ne pas bloguer » C’était avant
…et quand ça glisse… comment s’agrippent-ils ?!…