
Le bonheur de vivre, le bonheur de rire, le bonheur de vieillir… au coeur d’une vie entière fondée sur l’éphémère des heures et des jours
Si tu ne peux être pin au sommet du coteau,
Sois broussaille dans la vallée.
Mais sois la meilleure petite broussaille
Au bord du ruisseau.
Sois buisson, si tu ne peux être arbre.Si tu ne peux être route, sois sentier ;
Si tu ne peux être soleil, sois étoile ;
Ce n’est point par la taille que tu vaincras ;
Sois le meilleur, quoi que tu sois.Douglas Mallock
(texte rendu célebre par Martin Luther King)
Version originale :
If you can’t be a pine on the top of the hill
Be a scrub in the valley–but be
The best little scrub by the side of the hill.
Be a bush if you can’t be a tree.If you can’t be a highway, just be a trail
If you can’t be the sun, be a star
It isn’t by size that you win or fail
Be the best of whatever you areDouglas Mallock

« J’ai parfois entrevu », disait Flaubert, « un état supérieur à la vie, pour qui la gloire n’est rien, et le bonheur même inutile…»
Heureux ceux qui respectent mes mains décharnées et mes pieds déformés.
Heureux ceux qui conversent avec moi bien que j’aie désormais quelque peine à bien entendre leurs paroles.
Heureux ceux qui comprennent que mes yeux commencent à s’embrumer et mes idées à s’embrouiller.
Heureux ceux qui, en perdant du temps à bavarder avec moi, gardent le sourire.
Heureux ceux qui jamais ne me font observer : « C’est la troisième fois que vous me racontez cette histoire ! ».
Heureux ceux qui m’assurent qu’ils m’aiment et que je suis encore bonne ou bon à quelque chose.
Heureux ceux qui m’aident à vivre l’automne de ma vie…
Saint Vincent de Paul