
Allez… avant que ne débute cette chronique, une pensée positive : En automne, je récoltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps célébrèrent leurs noces, mon jardin fut jonché de fleurs splendides et exceptionnelles (Khalil Gibran – Extrait de Le Sable et l’Écume)

Dimanche. Nous venons de reculer l’heure. Le temps qui recule… si cela pouvait dépasser le fait d’une toute petite heure. Le temps s’alourdit. Il fait de plus en frisquet. Aujourd’hui le thermomètre oscille autour de 0 degré.

J’ai une vague impression que mon quartier est désert. Il est tellement plus simple de rester à la maison, parfois 😉

Est-ce un fait de démographie mais il m’apparaît qu’il n’y a moins d’enfants dans les parcs

Heureusement que les proprios ont eu le bonheur de colorer certaines façades de maisons pour contrer le gris terne des jours de fin d’automne

Comme les marins sur un fleuve de brouillard, je cherche les couleurs pour guider mes pas et divertir mon esprit

Ce dimanche, j’ai remisé la grosse artillerie (Pentax et objectifs) pour un appareil plus souple. Petite révolution pour marquer un jour de routine

Les feuilles résistent… ces résilientes de l’automne

Je n’ose imaginer une ville toute de gris vêtue…

Parfois il faut savoir faire l’éloge d’une certaine inutilité qui pimente notre vie…

Ce qui peut paraître bien banal pour les uns peut devenir une découverte pour les autres… Un beau principe derrière lequel je veux bien me réfugier, le temps d’une photo 😉

Les natures mortes sont légion par ces jours maussades, ne croyez-vous pas?

Rechercher l’inhabituel à tout prix devient une quête qui mène droit au découragement

En quelques photos, avec un certain monologue, vous et moi avons cheminé dans les rues de mon quartier. Mieux que la semaine dernière moins bien que la semaine prochaine. Optimisme, quand tu nous tiens! 😉